Réputée pour sa charité et ses vertus, fille de Pierre Galand, coutelier, et de Guillemette Massiote. Elle naquit rue de Louche au Puy-en-Velay et fut baptisée le lendemain de sa naissance au Baptistère Saint-Jean, près de la cathédrale [1].
À l’âge de 7 ans, tandis qu’elle priait à la cathédrale, elle décida de se donner tout entière à la Sainte Vierge et en signe de cette consécration, prit une chaîne dans l’atelier de son père, qu’elle portera autour de la taille.
Peu de temps après, elle fera vœu de virginité auprès de Notre-Dame-du-Puy.
Dès l’âge de 8 ans, constatant sa profonde piété, Agnès sera autorisée à communier, ce qui est exceptionnel à cet âge à cette époque. Elle prie longuement aussi, selon les conseils de son confesseur.
Elle avait l’habitude de faire l’aumône à tous les indigents qu’elle croisait dans les rues du Puy. Petite fille, elle leur donnait bien souvent son goûter.
Elle sera aussi active auprès de ses amies qu’elle réunira adolescente pour étudier les enseignements catholiques et prier ensemble. Elle mettra également un soin particulier, dans ses œuvres de charité, pour venir en aide aux femmes enceintes, que ce soit avant, pendant ou après l’accouchement.
Depuis le 13ème siècle, les frères prêcheurs étaient installés au Puy. L’église de leur couvent, Saint-Laurent, est proche de la maison d’Agnès. Elle y allait fréquemment prier et rencontrer des frères. L’un d’eux, le Père Panassière, devint son directeur spirituel. Il la reçut dans le Tiers Ordre Dominicain en avril 1621.
En 1623, désireuse de rejoindre la vie religieuse, elle quitte le Puy pour aller au monastère nouvellement créé à Langeac, sous le vocable de Sainte Catherine de Sienne [2].
Elle y fait profession le 2 février 1625. D’abord, dévolue aux tâches ancillaires [3] vu sa condition sociale, elle est rapidement promue prieure, en 1627, et assume ses responsabilités avec bienveillance et amour de ses sœurs.
Par ses prières et ses conseils, elle va guider Jean-Jacques Olier vers la fondation des premiers Séminaires de Saint-Sulpice [4].
Elle meurt le 19 octobre 1634, en laissant comme charge spirituelle à ses filles de prier pour les prêtres et les vocations sacerdotales.
Elle fut béatifiée le 20 novembre 1994 par le Pape Jean-Paul II .