Né à Augsbourg [1], fils du peintre Hans Holbein l’aîné, il fut un portraitiste exceptionnel et un des principaux peintres religieux de la Renaissance nordique.
À l’âge de 16 ans, après avoir reçu la formation par son père, il voyagea avec son frère Ambrosius. En 1515 il est à Bâle [2], où il entre dans l’atelier de Hans Herbster. Il passera la première moitié de sa vie à Bâle excepté à quelques intervalles courts à Luzerne en Lombardie, et en France. Il montra ses talents très tôt en concevant des planches et des peintures en verre, en illustrant des livres, et en peignant des portraits et des retables.
Dans sa jeunesse il fut l’ami d’Erasme, et il fit des schémas illustrant “l’éloge de la folie”. Holbein a également illustré d’autres livres, y compris la traduction allemande de la bible de Martin Luther. De cette période ont lieu les portraits de Jacob Meyer et de son épouse.
En 1519 il fut admis à la guilde des peintres de Bâle [3]. Entre 1519 et 1526 il décora beaucoup de bâtiments notamment l’hôtel de ville de Bâle, et a peint “les scènes de la passion” et le célèbre “Christ mort”, le retable “de la Madone avec Saint Ursus et un Saint évêque”. Il peint de nombreux portraits d’Érasme et un portrait de Boniface Amerbach . Dans ces travaux ont reconnaît l’influence italienne et sa conception idéalisme qui le caractérise.
De 1526 à 1528, il partit pour l’Angleterre avec une lettre d’introduction d’Érasme pour Thomas More, où il peignit un groupe de fins portraits, notamment ceux de Thomas More et d’ Henry Guildford et de son épouse.
Après son retour à Bâle en 1528 il y resta jusqu’en 1532, il exécuta un deuxième groupe de fresque pour l’hôtel de ville. Puis il s’établi en Angleterre. Parmi les nombreux portraits célèbres de ces dernières années de sa vie nous pouvons citer sa “Christine du Danemark” et ses “ambassadeurs français”.
En 1536 il est devenu peintre à la cour de Henri VIII et fit de nombreux portraits et schémas du roi et de ses épouses. En 1539, quand Henri VIII envisageait de se marier Anne de Clèves, il envoya Holbein pour peindre son portrait. Il décède à 46 ans de la peste à Londres.
Il fut l’un des plus grand peintre de portrait de l’art allemand.