Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 16ème siècle > Françoise d’Alençon (1490-1550)

Françoise d’Alençon (1490-1550)

vendredi 13 juin 2025, par lucien jallamion

Françoise d’Alençon (1490-1550)

Fille de René, duc d’Alençon [1] et comte de Perche [2] et de Marguerite de Lorraine-Vaudémont.

Sœur et héritière de Charles IV d’Alençon, elle fut spoliée de son héritage par sa belle-sœur Marguerite d’Angoulême, sœur de François 1er. Mais son fils Antoine épousera Jeanne d’Albret, née du second mariage de Marguerite avec Henri II d’Albret, roi de Navarre [3]. Elle sera donc la grand-mère d’Henri IV roi de France.

Elle épousa en premières noces à Blois en 1505 François II de Longueville , comte de Dunois [4], petit-fils deJean de Dunois

Veuve, elle se remaria à Châteaudun [5] le 18 mai 1513 avec Charles IV de Bourbon, duc de Bourbon [6] et de Vendôme [7]

Françoise d’Alençon survécut ainsi 37 ans à son premier mari ; duchesse de Beaumont [8] depuis septembre 1543. Elle fait ériger en duché la vicomté de Beaumont-au-Maine, qui comprit également les baronnies ou seigneuries de Château-Gontier [9] et de la Flèche [10].

Elle mourut le 14 septembre 1550 au château de La Flèche [11].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Françoise d’Alençon/ Portail de la monarchie/ Catégories : Dynastie des Valois

Notes

[1] Le comté d’Alençon relevait du duché de Normandie lorsqu’il fut acheté, en 1220, aux héritiers de Robert 1er d’Alençon, par le roi de France Philippe-Auguste. En mars 1268, son petit-fils le roi saint Louis, le donna à son cinquième fils, Pierre. Ce dernier étant mort sans postérité en 1283, le comté d’Alençon revint alors à la couronne de France et fut donné, en 1286, par le roi Philippe le Bel, avec le comté du Perche, en apanage à son frère Charles, comte de Valois, qui lui même le transmit à son second fils Charles II. Le comté s’accrut des seigneuries de Moulins-la-Marche, Bonmoulin, Sainte-Scolasse-sur-Sarthe, Domfront, Argentan, Exmes. En 1414, Il fut érigé en duché-pairie. À la mort de Charles IV sans héritier mâle en 1525, le duché d’Alençon fut laissé en usufruit à sa veuve Marguerite de Navarre et rattaché au domaine royal français.

[2] Le comté du Perche est issu de l’union de deux seigneuries : celle de Mortagne-au-Perche, et celle de Nogent-le-Rotrou. Les seigneurs de Mortagne furent parfois qualifiés de comtes, mais pas de manière systématique. Ce fut le comte Geoffroy de Mortagne qui adopta le titre de comte du Perche, à la fin du XIIe siècle. À la mort de l’évêque Guillaume du Perche, en 1226, le comté fut réuni à la Couronne. Plus tard il fut donné en apanage à des princes du sang.

[3] Le royaume de Navarre est un royaume médiéval fondé en 824 par les Vascons, dont le premier roi est Eneko Arista, premier d’une lignée de seize rois basques qui régneront sur le Royaume jusqu’en 1234. Attaquée depuis trois siècles au nord des Pyrénées, dans le duché de Vasconie par les Francs, et au sud par les Wisigoths, puis les Omeyyades (musulmans), la Vasconie est réduite au petit Royaume de Pampelune, terres ancestrales du Saltus Vasconum. La Haute-Navarre fut conquise en 1512 par le royaume d’Aragon et fut intégrée en 1516 dans l’actuel royaume d’Espagne et l’autre partie (Basse-Navarre), restée indépendante, fut unie à la couronne de France à partir de 1589 d’où le titre de « roi de France et de Navarre » que portait Henri IV

[4] La famille d’Orléans-Longueville est une branche bâtarde de la maison royale de France, issue de Jean d’Orléans, fils illégitime du duc Louis 1er, chef de la maison d’Orléans, branche cadette de la maison de Valois, frère de Charles VI, et de Mariette d’Enghien, dame de Wiege et de Fagnoles. En 1443, Jean reçoit les comtés de Dunois en 1439, puis de Longueville (1443, devenu duché en 1505), au sud de Dieppe.

[5] En 956, Thibaut 1er le Tricheur, comte de Blois, s’empare de Chartres et de Châteaudun, soutenu par le roi Lothaire, ce qui contribue à l’affaiblissement d’Hugues Capet, alors duc de France. Thibaut le tricheur délègue à Châteaudun des vicomtes, qui prirent peu à peu de plus en plus de pouvoirs, restant sous la suzeraineté du comte de Blois. Les comtés de Blois, de Châteaudun et de Chartres passèrent à la maison de Châtillon, qui les conserva jusqu’en 1391, date à laquelle Guy de Châtillon vendit ses biens à Louis d’Orléans. À cette même époque, le dernier vicomte de Châteaudun vend la vicomté à ce même prince.

[6] Le duché de Bourbon, plus communément nommé Bourbonnais, est une région historique et culturelle française. Cette ancienne province a pour chef-lieu Moulins et son territoire correspond approximativement au département de l’Allier, mais certaines portions se trouvent réparties dans des départements voisins, comme le Puy-de-Dôme et le Cher (arrondissement de Saint-Amand-Montrond). La province comme la famille doit son nom à la ville de Bourbon-l’Archambault, qui est le berceau de la première Maison de Bourbon, maison féodale apparue au 10ème siècle. Le Bourbonnais entre dans la famille royale par le mariage, en 1272, de Béatrice de Bourgogne, fille de Jean de Bourgogne, avec Robert de Clermont, fils puîné de Saint Louis. En 1327, il est érigé en duché-pairie par le roi Charles IV. La position géographique du Bourbonnais, situé entre le domaine royal et les duchés d’Aquitaine et d’Auvergne, intéresse particulièrement le pouvoir royal. Les Bourbons sont de tout temps serviteurs du trône, ils sont des conseils des rois en exerçant diverses fonctions (chambriers, connétables, régents). Cette alliance constante et fidèle facilite l’essor et la prospérité du Bourbonnais. Déjà dauphins d’Auvergne, les ducs de Bourbon se voient donner en garde le duché d’Auvergne. En 1531, le duché de Bourbonnais est rattaché à la Couronne de France, à la suite de la défection du connétable de France, Charles III de Bourbon. Ce territoire devient alors un gouvernement, puis une généralité, dont Moulins est le siège.

[7] Le comté de Vendôme est l’héritier du pagus vindocinensis qui était une subdivision de la cité des Carnutes. Le comté de Vendôme est constitué des châtellenies de Lavardin, de Montoire - dont les seigneurs deviennent comtes de Vendôme en 1218 - de Trôo et de Mondoubleau - annexé au comté en 1406. La seigneurie de Beaugency est un alleu qui passera aux comtes de Blois. Le comté comportait également une vicomté de Vendôme. Un acte de 1484, signale que le comté de Vendôme relevait à cette date du duché d’Anjou.

[8] Beaumont-sur-Sarthe est une commune française, ancienne cité médiévale, située dans le département de la Sarthe. La vicomté de Beaumont entra dans la Maison de Brienne avant le mois de février 1253, par le mariage d’Agnès, vicomtesse de Beaumont, dame de La Flèche, de Fresnay, de Sainte-Suzanne et du Lude, fille héritière de Richard II de Beaumont, dernier descendant des premiers vicomtes, avec Louis d’Acre, troisième fils de Jean de Brienne, roi de Jérusalem, empereur de Constantinople, et de Bérangère de Castille-León, sa seconde femme.

[9] La baronnie de Château-Gontier, est une ancienne baronnie médiévale, érigée en marquisat en 1656. Elle offre cette particularité historiquement intéressante que sa limite nord était comme indécise entre le comté de Laval, le comté du Maine et l’Anjou. L’autorité civile et féodale du comte d’Anjou avait empiété par droit de conquête sur le territoire du Maine, avant le 11ème siècle, mais à une époque où les paroisses étaient déjà constituées. Aussi l’évêque du Mans avait-il maintenu sa juridiction sur l’étendue de son diocèse. C’est ainsi, du moins, que l’abbé Angot croit devoir comprendre et expliquer ce phénomène anormal.

[10] La Flèche naît après l’an mil et voit rapidement son importance grandir. Vers 1050, Jean de Beaugency recherche un site pour y construire un château dans son domaine de fissa, ou fisca. Il choisit d’établir sa forteresse sur une île du Loir, à l’emplacement de l’actuel château des Carmes. Il fait construire un pont afin de détourner une partie du trafic commercial allant de Blois à Angers par cet endroit. Passant au pied de la forteresse, les marchands seraient contraints de payer des droits de passage. Jean de Beaugency est considéré à ce titre comme le premier seigneur de La Flèche.

[11] Le collège Henri-IV était un collège jésuite situé à La Flèche, dans le département français de la Sarthe. Fondé en 1603 par Henri IV, peu après le rappel en France par le roi de la Compagnie de Jésus, le collège prospère et atteint rapidement plus de 1 000 élèves qui suivent le programme d’études défini dans le Ratio Studiorum. Certains d’entre eux deviendront célèbres, à l’image du philosophe René Descartes. Après l’expulsion des Jésuites de France, en 1762, les établissements se succèdent au sein des bâtiments du collège. Napoléon 1er décide finalement d’y installer le Prytanée national militaire en 1808, devenu depuis l’un des 6 lycées de la défense française.