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Pierre-Joseph Thoulier d’Olivet dit l’abbé d’Olivet

jeudi 21 novembre 2024, par lucien jallamion

Pierre-Joseph Thoulier d’Olivet dit l’abbé d’Olivet (1682-1768)

Homme d’Église, grammairien et traducteur français

De petite noblesse, il entre dans l’ordre des Jésuites [1], qu’il quitte en 1705 pour se consacrer à la grammaire de la langue française, à la traduction des œuvres de Cicéron et de Démosthène, ainsi qu’à l’édition d’ouvrages de ses contemporains.

Il est également conseiller d’honneur de la chambre des comptes [2] de Dole [3].

Ami de Boileau et professeur de Voltaire , il fréquente le salon de la marquise de Lambert.

Il est élu membre de l’Académie française [4] en 1723. Il devient l’un des rédacteurs les plus actifs du Dictionnaire [5] et il est le continuateur de “l’Histoire de l’Académie française” commencée par Paul Pellisson.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Pierre-Joseph Thoulier d’Olivet/ Portail de l’Académie française/ Fauteuil 31 de l’Académie française/ Catégories  : Grammairien français/ Traducteur français du 18ème siècle/Ex-jésuite/ Membre de l’Académie française

Notes

[1] La Compagnie de Jésus est un ordre religieux catholique masculin dont les membres sont des clercs réguliers appelés « jésuites ». La Compagnie est fondée par Ignace de Loyola et les premiers compagnons en 1539 et approuvée en 1540 par le pape Paul III.

[2] Dans l’Ancien Régime, une Chambre des comptes est une cour souveraine devant laquelle les personnes ou organisations chargées de la gestion du domaine du roi ou d’un prince doivent déposer leurs comptes où ils sont audités par des maîtres qui vérifient la conformité des recettes et des dépenses. La Chambre des comptes s’assure de la conservation du domaine de la Couronne. En cas de contentieux entre le maître chargé d’étudier les comptes qui lui sont soumis et l’officier les ayant présentés, le litige est porté devant un juge. La particularité de la Chambre des comptes, en France, c’est que les comptes des deniers publics sont rendus devant un juge, même en l’absence d’un contentieux.

[3] Dole est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté. Dole a été la capitale de la Franche-Comté, alors comté de Bourgogne, jusqu’en 1676. Elle est la ville la plus peuplée du département dont elle est l’une des sous-préfectures.

[4] L’Académie française, fondée en 1634 et officialisée le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII par le cardinal de Richelieu, est une institution française dont la fonction est de normaliser et de perfectionner la langue française. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. Intégrée à l’Institut de France lors de la création de celui-ci le 25 octobre 1795, elle est la première de ses cinq académies. La mission qui lui est assignée dès l’origine, et qui sera précisée le 29 janvier 1635 par lettres patentes de Louis XIII, est de fixer la langue française, de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous, donc d’uniformiser cette dernière. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un dictionnaire : la première édition du Dictionnaire de l’Académie française est publiée en 1694 et la neuvième est en cours d’élaboration. L’Académie française rassemble des personnalités marquantes de la vie culturelle : poètes, romanciers, dramaturges, critiques littéraires, philosophes, historiens et des scientifiques qui ont illustré la langue française, et, par tradition, des militaires de haut rang, des hommes d’État et des dignitaires religieux.

[5] Le Dictionnaire de l’Académie française (DAF) est un dictionnaire dont la rédaction sous la direction de son secrétaire perpétuel et la diffusion constituent l’une des missions de l’Académie française. Entreprise dès 1638, c’est sous la direction de Claude Favre de Vaugelas que la première édition du Dictionnaire est publiée en 1694