Connu comme l’auteur de fabulae palliatae [1].
Luscius Lanuvinus qui estimait Ménandre, se dédia à la composition de comédies palliatae, dont il ne reste plus rien. Représentant du collegium scribarum histrionumque [2].
À la suite d’une composition de Livius Andronicus , de l’hymne à Iuno Regina, il fit de nombreuses critiques à l’œuvre de Térence, qui se défendit des accusations de Luscius dans les prologues de ses œuvres.
Défini par Térence comme vetus [3] et malevolus [4], Luscius soutint que les palliate de son rival étaient en réalité écrites par ses protecteurs, Scipion Émilien et Caius Laelius Sapiens, et qu’elles n’avaient pas le rythme ni la verve comique des palliate de Plaute.
Selon l’exemple de Caecilius Statius , Luscius a été aussi un opposant féroce de la pratique du “contaminatio”, diffuse dans la palliata plautine et adoptée aussi par Térence. Luscius accusa Térence d’avoir contaminé dans son “Andria”, l’“Andria et la Perinzia” de Ménandre. Luscius soutint enfin que Térence aurait plagié les œuvres de Naevius dit Névius ou Nevius et Plaute, en tirant de leurs comédies les personnages de “parasitus et du miles gloriosus”, qu’ils avaient aussi copié de la nouvelle comédie attique.
Au cours de la première moitié du 1er siècle av. jc, l’érudit Volcatius Sedigitus rédigea une liste des principaux poètes comiques en plaçant Luscius à la 9ème place derrière Quintus Trabea et devant Ennius.