Notes
[1] Au début du 12ème siècle, la seigneurie de Ligny était dans la mouvance des comtes de Champagne. En 1155, par le mariage de Renaud II, comte de Bar avec Agnès de Champagne, elle passe au comté de Bar. Leur petit-fils Henri II la donna en dot à sa fille Marguerite à l’occasion de son mariage avec Henri V, comte de Luxembourg qui, en 1262, la donna à son second fils Valéran, le fondateur de la Maison de Luxembourg-Ligny. En 1285, Valéran de Luxembourg, appelé aussi Valéran de Ligny. Frère de Henri le Lion, comte de Luxembourg, il est aussi présent à Chauvency-le-Château, et il mourra comme lui et avec lui lors de la bataille de Worringen en 1288. En 1364, la seigneurie est élevée au rang de comté par le roi de France Charles V pour Gui de Luxembourg qui est aussi comte de Saint Pol (Saint-Pol-sur-Ternoise).
[2] Le comté de Saint-Pol (Saint-Pol-sur-Ternoise) correspond au pays du Ternois, région comprise dans le département du Pas-de-Calais entre l’Artois et la Picardie. Il tire son nom de sa capitale, Saint-Pol-sur-Ternoise, qui était à son origine une forteresse composée de deux châteaux très élevés, séparés par un fossé large et profond.
[3] Gênes est une ville italienne, capitale de la Ligurie, premier port italien et deuxième port de la mer Méditerranée. Gênes est située sur le golfe de Gênes, partie septentrionale de la mer de Ligurie. La ville correspond à l’inclinaison de l’arc de cercle formé à cet endroit par la côte. Au nord de la ville commencent les Apennins, débouchant à proximité sur la plaine du Pô. Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l’Italie, à 193 km de Nice au sud-ouest, à 155 km de Milan au nord et à 518 km de Rome au sud-est.
[4] Dans le royaume de France sous la dynastie capétienne, le bouteiller perd sa fonction de gestion des approvisionnements de la cour, rôle désormais dévolu à des échansons. Il est désormais chargé d’administrer le vignoble du domaine royal, fonction pour laquelle il perçoit une redevance sur certaines abbayes fondées par le roi. Le bouteiller est alors un des principaux officiers de la cour : il atteste très souvent les chartes royales. Aux 11ème et 12ème siècles, sous les règnes de Louis VI et Louis VII notamment, la famille de Senlis est traditionnellement attachée à cet office, à tel point que son chef est souvent désigné sous le nom de « Bouteiller de Senlis ». À partir du 14ème siècle, le bouteiller porte le titre de Grand bouteiller de France, et la fonction devient purement honorifique.
[5] Tirant son nom de son origine de “comte de l’étable”, le connétable a, au Moyen Âge, la charge de l’écurie et de l’organisation des voyages du roi. Au 14ème siècle, sa fonction évolue vers le commandement de l’armée en temps de guerre et le conseil militaire du roi en temps de paix. Du Guesclin, Clisson, Bourbon… font partie des grands connétables de France. Supprimée en 1627, la charge de connétable est rétablie par Napoléon 1er en 1804 pour son frère Louis.
[6] Harfleur est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime. En 1202, Jean sans Terre octroie une charte de commune. L’existence, au 13ème siècle, d’une foire de second rang est attestée. Le port d’Harfleur est agrandi en 1281 et la ville devient la propriété du roi de France. Au début du 14ème siècle une hanse de marchands catalans et portugais s’installe dans la ville, et en 1309 Philippe IV le Bel accorde des privilèges aux marchands portugais qui seront confirmés en 1341. De cette époque date le bâtiment nommé le Prieuré ou Hôtel des Portugais. De 1336 à 1340, Philippe VI de Valois fait armer plusieurs vaisseaux, à Harfleur et à Leure. Cette flotte périt totalement lors de la bataille de L’Écluse le 24 juin 1340. De 1341 à 1361 la ville est ceinte d’un rempart percé de trois portes : porte de l’Eure, porte de Rouen et porte de Montivilliers. Les remparts seront restaurés au 15ème siècle après les destructions de la guerre de Cent Ans. En 1369, le duc de Lancastre, Jean de Gand, envoyé par le roi d’Angleterre Édouard III, tente à deux reprises de prendre la ville mais échouera à chaque fois
[7] L’île de Wight est une île de la côte sud de l’Angleterre au Royaume-Uni qui se situe dans la Manche, face à l’embouchure du Southampton Water et de la ville de Portsmouth qui se trouvent sur l’île de Grande-Bretagne, dont elle est séparée par un bras de mer : le Solent. Elle a un riche passé historique et a même été brièvement indépendante durant le 15ème siècle. Sa capitale administrative, Newport, se trouve au centre de l’île.
[8] La Picardie fut entre 1477 et 1790, une province du royaume de France, en même temps qu’un territoire géographique et culturel, situé au nord-ouest de la France et bordé par la Manche. La province de Picardie n’émergea réellement qu’à la fin du Moyen Âge (fin du 15ème iècle), lorsqu’elle devint la marche frontière entre les Pays-Bas bourguignons et le royaume de France. Un gouvernement de Picardie fut alors créé, qui disparut à la Révolution française.
[9] du pays de Boulogne.
[10] Siège du château de Merck (ou, Marck) en Calaisis (Auj., dans le dép. du Pas-de-Calais) par Waleran de Luxembourg comte de Ligny et comte de St-Pol avec ses troupes armées composées de 50 arbalétiers et 1 000 hommes d’armes flamands. Il fut battu par les Anglais (le château fort de Merck était à cette époque une possession anglaise.)
[11] Calais est une commune française, sous-préfecture du département du Pas-de-Calais. Sa proximité avec l’Angleterre fait de Calais une place militaire stratégique. L’histoire de la ville est marquée par plusieurs sièges
[12] Les Écorcheurs sont des troupes armées du 15ème siècle, parfois confondus avec les Grandes Compagnies du 14ème siècle. Ce sont des entrepreneurs de guerre qui pratiquent le pillage, le rançonnement, mais aussi les formes coutumières de la guerre médiévale (siège, défense de place forte, bataille, chevauchées) pour leur propre profit et pour celui du roi Charles VII dont ils se réclament.
[13] Les Armagnacs sont le parti qui s’opposa au xve siècle, en France, dans une guerre civile, aux « Bourguignons ». À l’origine, le conflit opposait le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, à Louis, duc d’Orléans. Par suite de la folie de Charles VI, la France est gouvernée par un conseil de régence présidé par la reine Isabeau depuis 1393. La reine est piètre politique et le membre le plus influent du conseil est l’oncle du roi, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne. Jean sans Peur menace Paris en 1405. Cette intimidation ne suffisant pas, il décide de faire assassiner son rival en 1407. À la suite de cet assassinat, les partisans du duc d’Orléans se rallient à Bernard VII d’Armagnac, comte d’Armagnac, beau-père de son successeur Charles d’Orléans. Lors des noces entre Charles d’Orléans et la fille de Bernard VII d’Armagnac, le 15 avril 1410, une ligue dans laquelle entrent, outre le duc d’Orléans et son beau-père, les ducs de Berry, de Bourbon et de Bretagne, les comtes d’Alençon et de Clermont, se forme à Gien contre le duc de Bourgogne et ses partisans : le parti d’Armagnac.
[14] Les Bourguignons est le nom donné au parti opposé à celui des « Armagnacs » lors de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, au début du 15ème siècle. L’histoire du parti bourguignon s’inscrit dans celle de la guerre de Cent Ans
[15] Neuville-sous-Huy, parfois appelée Neuville-sur-Meuse, est un village de la ville belge de Huy, section de Tihange, située en Région wallonne dans la province de Liège.