il est issu du second mariage de son père, Henri de Wurtemberg , et de Ève, fille de Jean IV comte de Salm.
Il réside 2 fois à Montbéliard [1] en tant que souverain. La première fois, de 1526 à 1542, pendant le règne de son demi-frère Ulrich VI de Wurtemberg . Puis par un traité de 1553, son neveu, le duc Christophe de Wurtemberg, alors comte de Montbéliard, lui cède le comté et toutes ses dépendances. Il vient de nouveau s’établir au château de Montbéliard [2].
Le comte Georges consolide la Réforme en appelant en 1535 le pasteur Pierre Toussain comme surintendant de l’église française [3].
Le pasteur Toussain ouvre des écoles pour l’instruction des jeunes gens. Par l’ordonnance ecclésiastique de 1559, l’enseignement général est promulgué. Il est fortement empreint de religion ; il s’intéresse au bien spirituel et temporel de la jeunesse. L’école est donc à la fois un instrument d’alphabétisation et d’évangélisation, dans le sens où elle a pour objet de faire entrer la nouvelle religion dans les esprits et d’apprendre aux enfants le français, la langue liturgique, tous deux ignorés dans les campagnes où l’on ne parle que le patois.
En France, c’est l’époque des grands conflits religieux entre catholiques et protestants, alors qu’à Montbéliard le catholicisme a pratiquement disparu. Cette fois, ce sont les conflits théologiques qui apparaissent entre les adeptes de Calvin, dont l’orthodoxie est répandue d’une part en France et en Suisse, et d’autre part les partisans de Luther dont la religion est imposée par les princes germaniques. Finalement, le luthéranisme s’imposera à Montbéliard, non sans difficultés.
Le comte Georges 1er se marie tardivement, à l’âge de 57 ans, avec Barbara de Hesse, fille de Philippe 1er de Hesse dit le Magnanime. Il meurt à Deux-Ponts [4]. Il laisse comme seul héritier, son fils Frédéric 1er de Wurtemberg qui deviendra plus tard comte de Montbéliard et duc de Wurtemberg [5].