Auteur d’une traduction en arabe de l’ouvrage indien d’astronomie Brahmasphutasiddhanta [1].
Il existe également un autre astronome, Ibrahim al-Fazari, que Heinrich Suter décrit comme étant son père, ayant vécu à la même période à la cour du calife Al-Mansur. Cependant, il est tellement difficile de distinguer les œuvres de l’un de celles de l’autre que certains auteurs pensent qu’il pourrait s’agir de la même personne.
Al-Fazari traduisit plusieurs ouvrages scientifiques en arabe et en persan. On lui attribue la construction du premier astrolabe du monde musulman [2].
Avec Yaqub ibn Tariq et son père, il participa à la traduction en arabe du fameux traité d’astronomie de l’Indien Brahmagupta, le Brahmasphutasiddhanta, sous le titre “Az-Zīj ‛alā Sinī al-‛Arab, ou en abrégé Sindhind”. Cette traduction est l’un des vecteurs possibles de la numération de position depuis le monde indien vers le monde musulman.