Notes
[1] La Messénie est une région au sud-ouest de la péninsule du Péloponnèse en Grèce. Elle constitue un district régional de la périphérie du Péloponnèse, dont la capitale est Kalamata.
[2] Le Péloponnèse est une péninsule grecque, qui couvre 21 379 km². Elle a donné son nom à la périphérie du même nom qui couvre une part importante de la péninsule, regroupant cinq des sept nomes modernes qui la divisent. Seuls deux nomes (l’Achaïe et l’Élide) situés au nord-ouest de celle-ci sont rattachés à la périphérie de Grèce-Occidentale.
[3] Samos est une île grecque de la mer Égée, proche de l’Asie Mineure et située à 70 kilomètres au Sud-ouest de Smyrne, aujourd’hui Izmir en Turquie. Elle forme un dème (municipalité) et un district régional de la périphérie d’Égée-Septentrionale. Son chef-lieu est la ville de Vathy ; les deux autres villes sont Chora et Pythagorion (Tigani).
[4] L’Ionie est une région du monde grec antique située à l’ouest de l’Asie mineure, entre Phocée et Milet. Elle correspond à la région située dans un rayon de 170 km autour de la ville actuelle d’Izmir. Elle emprunte son nom à Ion, ancêtre légendaire des peuples de cette région. C’est en Ionie que se sont développées les premières formes de science de la philosophie en Occident, chez les penseurs appelés Présocratiques. Les côtes ioniennes présentent beaucoup d’avantages économiques : de bons abris naturels facilitant l’établissement de ports pour le commerce avec des communications aisées vers l’arrière-pays, un climat agréable, des vallées ouvertes pour la culture des céréales et l’élevage des chevaux, des plateaux pour l’élevage des moutons, des collines pour les arbres fruitiers et les oliviers. Dans l’Antiquité, elle fédérait douze cités grecques, du continent et des îles : Chios, Éphèse, Érythrée, Clazomènes, Colophon, Lébédos, Milet, Myonte, Phocée, Priène, Samos et Téos. Halicarnasse les rejoignit après. Brillant foyer de la civilisation hellénique aux 7ème et 6ème siècle av. jc, elle appartient à une ensemble plus vaste appelé « Grèce d’Asie » ou « Grèce de l’Est ».
[5] Dans la Grèce antique, un tyran était un homme qui disposait d’un pouvoir assuré par la force ; ce pouvait être un ancien magistrat, parfois même un esclave, arrivé au pouvoir après un coup d’État, par ruse plus que par violence. Les tyrans ne prirent jamais officiellement le titre de tyran, et il n’y eut pas de titre général et officiel pour les désigner, c’est pourquoi on leur donne le nom dont leurs ennemis les stigmatisaient.
[6] Les Scythes sont un ensemble de peuples nomades, d’origine indo-européenne, ayant vécu entre le 7ème siècle et le 3ème siècle av. jc dans les steppes eurasiennes, une vaste zone allant de l’Ukraine à l’Altaï, en passant par le Kazakhstan. Les Perses désignaient ces peuples par le nom de Saka, francisé en Saces. Les sources assyriennes mentionnent les Saces dès 640 avant l’ère chrétienne.
[7] Messine
[8] la plus prestigieuse des épreuves olympiques
[9] Pièce de monnaie. Drachme est le nom de plusieurs monnaies grecques depuis l’Antiquité, ainsi par extension que du monde proche oriental antique.
[10] Himère est une ancienne cité grecque située sur la côte septentrionale de la Sicile, à l’est de Palerme. Himère a été fondée par Zanklê (Messine) vers 648 av. jc. Carthage, qui tente de s’en emparer, y est vaincue en 480 av. jc par Gélon, tyran de Syracuse. Mais en 409 av. jc, la ville est prise par les Carthaginois qui massacrent la population et détruisent totalement la cité.
[11] Carthage est une ville tunisienne située au nord-est de la capitale Tunis. L’ancienne cité punique, détruite puis reconstruite par les Romains qui en font la capitale de la province d’Afrique proconsulaire, est aujourd’hui l’une des municipalités les plus huppées du Grand Tunis, résidence officielle du président de la République, regroupant de nombreuses résidences d’ambassadeurs ou de richissimes fortunes tunisiennes et expatriées. La ville possède encore de nombreux sites archéologiques, romains pour la plupart avec quelques éléments puniques,
[12] Agrigente est une ville, située en Sicile, elle fut fondée en 582 av. jc par la cité de Géla, sur le site de la ville actuelle. La cité connaît une expansion géographique au 6ème siècle av. jc sous la direction des tyrans. Le premier s’appelait Phalaris et l’apogée arrive avec Théron, victorieux des Carthaginois à la bataille d’Himère en 480 av. jc. La ville s’embellit grâce à la main d’œuvre capturée lors de cette bataille. La Vallée des Temples est entourée d’une muraille de 12 kilomètres. Agrigente s’enrichit dans le commerce du vin et de l’huile, notamment avec Carthage. En 406 av. jc, Hannibal assiège Agrigente : il interdit le relèvement des remparts, détruit le temple d’Athéna et massacre une partie des habitants. En 339 av. jc, les Carthaginois sont vaincus : Timoléon reconstruit la muraille et la ville. Pendant la première guerre punique (264-241 av. jc.), Agrigente fut prise par les Romains en 262 av. jc. En 211 av. jc, la ville tombe définitivement dans le giron de Rome.
[13] Habitants de Locres, ville de la Grande-Grèce. Les ruines de la cité antique se trouvent à quelques kilomètres de la ville actuelle, sur la mer Ionienne.
[14] Rhêgion ou Rhegium est une colonie grecque d’Italie fondée vers 723 av. jc par des Zancléens secondés des Chalcidiens menés par Antimnestos, peut-être accompagnés de Messéniens du Péloponnèse sous la conduite d’Alcidamidas. C’est aujourd’hui Reggio de Calabre. Cette fondation jouit d’une position stratégique face au détroit de Messine et complète ainsi Zancle fondée quelques années auparavant. Elle est soumise par Denys l’Ancien, tyran de Syracuse de 388 à 351 av. jc, puis par les Romains en 270 av. jc.