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Cingétorix (Trévire)

samedi 5 décembre 2020, par ljallamion

Cingétorix (Trévire)

Chef trévire

Il lutte pour la suprématie de son peuple, en Gaule au cours du 1er siècle av. jc. Le général romain Jules César le soutient contre son rival plus anti-romain, Indutiomaros.

Cependant, Indutiomaros persuade son peuple de se joindre à la révolte dirigée par le chef éburon [1] Ambiorix . En 54 av. jc, celui-ci déclare Cingétorix ennemi de la patrie et confisque ses biens.

Cingétorix s’est présenté au légat [2] de César, Titus Labienus, qui a vaincu et tué Indutiomaros lors d’un engagement de cavalerie.

D’après Jules César, les Trévires [3] donnèrent le commandement à ses proches, et en 53 av. jc, ont de nouveau monter une campagne contre les troupes romaines conduites par Labienus.

Les Trévires ont encore été vaincus. César écrit à ce moment-là, Cingétorix qui, comme nous l’avons vu, était toujours resté dans le devoir, reçut le gouvernement suprême de sa nation.

En 54 av. J.-C., à l’époque de la Guerre des Gaules, Cingétorix et son beau-père, Indutiomaros, luttent pour la suprématie sur leur peuple, les Trévires. Ce peuple gaulois habite dans l’Est de Gaule et est organisé comme une république noble avec une aristocratie puissante et plusieurs dirigeants.

Avant sa 2ème campagne en Bretagne [4], Jules César s’installe chez les Trévires, dont l’attitude semble très incertaine. Cingétorix prend immédiatement parti pour le puissant général romain et lui raconte également les activités de la tribu pendant que son antagoniste Indutiomaros se montre anti-romain.

César résout pacifiquement le conflit de pouvoir des chefs Trévires en donnant la suprématie à Cingétorix et en affaiblissant la position de son rival, qui devait octroyer 200 otages.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Cingétorix (Trévire)/ Portail du monde celtique/ Catégories : Personnalité du 1er siècle av. jc/ Personnalité gauloise/ Personnalité de la guerre des Gaules

Notes

[1] Les Éburons étaient un peuple belge, établi au nord-est de la Gaule au 1er siècle av. jc. Jules César les considérait comme des Germains cisrhenans. Leur territoire correspond aux provinces modernes du Limbourg et de Liège en Belgique, au Limbourg néerlandais, et à une partie avoisinante de l’Allemagne jusqu’à Aix-la-Chapelle.

[2] Titre porté par les représentants officiels de la Rome antique. Les ambassadeurs étaient des légats du Sénat romain. Sous la République romaine, les consuls, proconsuls, préteurs en campagne pouvaient charger temporairement des légats du commandement de la cavalerie, des réserves ou même d’une légion entière et de plusieurs légions. Sous l’Empire romain, à partir d’Auguste, la fonction de ces légats militaires devint permanente. Désignés par l’empereur, ils le représentaient dans les provinces et les légions. On distingua alors les légats consulaires et les légats prétoriens, qui gouvernaient les provinces « impériales » et exerçaient le pouvoir militaire, et les légats de légion, officiers expérimentés, de rang sénatorial, qui étaient chef d’une légion. Le titre de légat se transmit de l’Empire romain à l’Église catholique

[3] Les Trévires étaient un peuple celte du groupe belge, localisé dans l’est de Gaule. Leur nom est à l’origine de la ville de Trèves en Allemagne. Le territoire des Trévires couvrait approximativement l’actuel Luxembourg et les régions avoisinantes1 ; il couvrait l’espace compris entre les Ardennes et le Rhin. Ils avaient pour voisins les Rèmes à l’ouest, les Médiomatrices au sud, les Vangions à l’est, les Ubiens et les Éburons au nord.

[4] César prépara une deuxième invasion de la Britannie entre l’hiver 55 av. jc et l’été 54 av. jc. Cicéron envoya une lettre à son ami Trebatius Testa et à son frère Quintus Tullius Cicero qui servaient dans l’armée de César. À Trebatius il demanda de décrire un char et à Quintus de parler de l’île. Si Trebatius ne se rendit pas en Bretagne, Quintus envoya des lettres décrivant la géographie du sud du pays. Malgré leur rivalité, Cicéron échangea également de la correspondance avec César. Déterminé à ne pas commettre les mêmes erreurs que l’année précédente, César réunit une force supérieure à celle de la première expédition (cinq légions au lieu de deux, et davantage de cavalerie). Les bateaux qui seront utilisés avaient été améliorés grâce à la technologie vénète. On sait également que le point de départ fut Portus Itius (Boulogne).