Secrétaire du roi Charles VII, il est commis à la régis de la régale de l’archevêché de Tours [1] en 1443.
Élu par le roi sur le fait des aides et commis à la recette des condamnations et amendes, il est chargé, en 1457, de la liquidation des biens de Jacques Cœur.
Tours sollicite auprès de Louis XI, installé en Touraine [2], le privilège de Noblesse accordé pour le maire annuel, les 25 échevins perpétuels et les 75 pairs à vie qui compose le corps municipal. L’envoi des lettres patentes, qui nécessita le paiement onéreux de 500 écus d’or, furent envoyées à Saint-Jean-d’Angély [3] en février 1462. Et le 8 octobre suivant, Jean Briçonnet est élu maire de Tours.
Il fait rebâtir l’église de Saint-Clément à Tours [4] qu’il dote richement comme donateur et non en qualité de maire, où se trouvaient les armoiries des familles Briçonnet [5] et Gallocheau.
Il est chargé du paiement des ouvrages et bâtiments du château de Langeais [6] en 1465 et 1467, et devient receveur général des finances de Languedoïl [7], à la place de Pierre Jobert, par lettres datées d’Orléans le 14 décembre 1466. Il est également commis, par lettre du 8 mai 1473, au paiement de la construction, par les maçons de Tours Jean Pépin et Pierre Bertaut, d’une muraille clôturant le Plessis du Parc-lès-Tours [8].
En 1474, il effectue un paiement au sculpteur Michel Colombe pour avoir taillé en pierre un petit patron pour le projet de sépulture du roi.
Louis XI lui confirme son anoblissement par lettres, données à Rouen en juin 1475.
Il passe les dernières années de sa vie à Tours, où il est de nouveau élu sur le fait des aides. En outre, il participe activement à l’administration municipale de la ville.
Il meurt le 30 octobre 1493 et est enterré dans l’église de Sainte-Croix de Tours [9], avec ses père et mère, comme il l’avait ordonné dans ses testaments de 1471 et 1491. On peut encore apercevoir des vestiges de Sainte-Croix sur la maison située à gauche de l’hôtel dit de Jean Briçonnet rue de Châteauneuf [10].