Notes
[1] La famille de Neufville de Villeroy est une ancienne famille noble française. Elle est issue d’un secrétaire des finances de Louis XII.
[2] porte-drapeau
[3] Cette compagnie, venant d’Angleterre, est créée par Louis XIV en 1667.
[4] Le régiment Royal-Cravates cavalerie est un régiment de cavalerie du Royaume de France, puis de la République française et du Premier Empire, formé en 1667 avec les débris de régiments croates au service de la France.
[5] La guerre de Hollande se déroule de 1672 à 1678. Elle oppose la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint Empire, le Brandebourg et l’Espagne. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne en acquérant la Franche-Comté et de nombreuses places fortes flamandes.
[6] La bataille de Seneffe eut lieu dans le cadre de la guerre de Hollande le 11 août 1674 et opposa l’armée française commandée par le prince Louis II de Bourbon-Condé à l’armée austro-hispano-néerlandaise dirigée par Guillaume d’Orange.
[7] Sous l’Ancien Régime en France, « brigadier des armées du Roi » était un grade permanent, intermédiaire entre colonel et Maréchal de Camp (général de brigade).
[8] Les traités de Nimègue sont au nombre de sept. Cinq ont été signés par la France : quatre traités de paix et un traité de commerce et de navigation marquant la fin de la guerre de Hollande. Les dates indiquées sont celles qui apparaissent dans le corps des traités et non celles de la ratification la plus tardive. Ils ont été signés entre d’une part le royaume de France et d’autre part respectivement les Provinces-Unies (le 10 août 1678) : un traité de paix et un traité de commerce et de navigation ; l’Espagne (le 17 septembre 1678), un traité de paix ; le Saint Empire (le 5 février 1679) un traité de paix en latin ; un traité de paix avec le prince évêque de Munster et Paderborn (19 mars 1679).
[9] Le siège de Luxembourg est mené par les armées françaises de Louis XIV en 1684, qui menait alors sa politique des Réunions.
[10] La guerre de la Ligue d’Augsbourg, également appelée guerre de Neuf Ans, guerre de la Succession Palatine ou guerre de la Grande Alliance, eut lieu de 1688 à 1697. Elle opposa le roi de France Louis XIV, allié à l’Empire ottoman et aux jacobites irlandais et écossais, à une large coalition européenne, la Ligue d’Augsbourg menée par l’Anglo-néerlandais Guillaume III, l’empereur du Saint Empire romain germanique Léopold 1er, le roi d’Espagne Charles II, Victor Amédée II de Savoie et de nombreux princes du Saint Empire romain germanique. Ce conflit se déroula principalement en Europe continentale et dans les mers voisines, mais on y rattache le théâtre irlandais, où Guillaume III et Jacques II se disputèrent le contrôle des îles britanniques, et une campagne limitée entre les colonies anglaises et françaises et leurs alliés amérindiens en Amérique du Nord. Cette guerre fut la deuxième des trois grandes guerres de Louis XIV.
[11] Le palatinat du Rhin, ou encore en forme longue le comté palatin du Rhin, était un État du Saint Empire romain qui joua un rôle majeur dans l’histoire de l’Allemagne. Issu des droits souverains des comtes palatins de Lotharingie vers 1085, il fut élevé à l’électorat palatin lors de la Bulle d’or promulguée par l’empereur Charles IV en 1356 confirmant les comtes palatins du Rhin de la maison de Wittelsbach au statut des princes électeurs, l’une des sept principautés du Saint Empire investies d’une fonction élective au trône impérial. Pendant la guerre de Trente Ans, en 1623, l’électeur protestant Frédéric V du Palatinat, élu roi de roi de Bohême et vaincu par les troupes de l’empereur Ferdinand II, a perdu la dignité électorale lorsque son cousin le duc Maximilien 1er de Bavière, chef de la branche catholique des Wittelsbach, a reçu ses terres en remerciement des services rendus aux Habsbourg. A la suite de la paix de Westphalie en 1648, une nouvelle, huitième, dignité électorale a été créée pour le fils de Frédéric V, Charles 1er Louis. Après l’extinction de la branche bavaroise des Wittelsbach en 1777, les deux électorats furent réunis sous l’État de Palatinat Bavière, le précurseur du royaume de Bavière.
[12] La forteresse de Rheinfels est un château fort en ruine de la vallée du Rhin, en Allemagne. Situé à Sankt Goar, en Rhénanie-Palatinat, c’est le château le plus important dominant le Rhin. En 1479 la ligne comtale s’éteint et le château passe sous le contrôle de Henri III de Hesse. Le Landgrave Philippe 1er laisse transformer le château en palais de la renaissance. Ernest 1er de Hesse-Rheinfels réside dans le château et fait construire en 1657-1674 une forteresse destinée à protéger le château des Français. Il fut vainement assiégé en 1692 par les Français sous le commandement de Camille d’Hostun lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. De nouveau assiégé pendant les guerres de la Révolution, la forteresse est prise en 1797 par les Français, et démantelée.
[13] L’ordre de Saint-Michel est un ordre de chevalerie, fondé à Amboise le 1er août 1469 par Louis XI, sous le nom d’« Ordre et aimable compagnie de monsieur saint Michel ». Les membres de l’ordre de Saint-Michel se disaient chevaliers de l’ordre du Roi, alors que les chevaliers de l’ordre du Saint-Esprit s’intitulaient « chevaliers des ordres du Roi ». Son siège était établi à l’abbaye du Mont-Saint-Michel.
[14] L’ordre du Saint-Esprit fut, pendant les deux siècles et demi de son existence, l’ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie française. Ce n’est cependant pas le plus ancien, puisque l’ordre de Saint-Michel a été fondé 110 ans auparavant. Il a disparu officiellement en 1830 et n’est plus aujourd’hui qu’un ordre dynastique.
[15] Le Pays de Foix Haute Ariège désigne un pays, au sens aménagement du territoire, situé dans le département de l’Ariège.
[16] La guerre de Succession d’Espagne est un conflit qui a opposé plusieurs puissances européennes de 1701 à 1714, dont l’enjeu était la succession au trône d’Espagne à la suite de la mort sans descendance du dernier Habsbourg espagnol Charles II et, à travers lui, la domination en Europe. Dernière grande guerre de Louis XIV, elle permit à la France d’installer un monarque français à Madrid : Philippe V, mais avec un pouvoir réduit, et le renoncement, pour lui et pour sa descendance, au trône de France, même dans le cas où les autres princes du sang français disparaîtraient. Ces conditions ne permettaient pas une union aussi étroite que celle qui était espérée par Louis XIV. La guerre de succession donna néanmoins naissance à la dynastie des Bourbons d’Espagne, qui règne toujours aujourd’hui.
[17] Depuis la création du titre, en 1185, il y a eu 342 maréchaux de France. L’office de maréchal n’est devenu militaire que depuis le début du 13ème siècle. À son origine, le maréchal de France n’a qu’un rôle d’intendance sur les chevaux du roi. Son office devient militaire au début du 13ème siècle, tout en étant subordonné au connétable. Le premier à porter le titre de maréchal du roi de France avec une fonction militaire était Albéric Clément, seigneur de Mez, désigné par Philippe Auguste, en 1185. Après l’abolition de l’office de connétable par Richelieu en 1624, les maréchaux deviennent les chefs suprêmes de l’armée. Parfois le roi crée une charge de maréchal général des camps et armées du roi, qu’il confie au plus prestigieux de ses maréchaux. Outre leurs fonctions militaires, les maréchaux ont aussi la responsabilité du maintien de l’ordre dans les campagnes, par l’intermédiaire des prévôts des maréchaux, d’où l’appellation de « maréchaussée » donnée à l’ancêtre de la gendarmerie. Jusqu’en 1793, date de l’abolition de cette charge, il y eut 263 maréchaux de France.
[18] Traben-Trarbach est une municipalité allemande de l’arrondissement de Bernkastel-Wittlich, en Rhénanie-Palatinat. La ville tire son nom des villages de Trarbach, situé sur la rive droite de la Moselle, et de Traben, sur la rive gauche. Trarbach fit partie du comté de Sponheim au Moyen Âge. Lors de la guerre de Succession d’Espagne, elle fut prise par les Français en 1701 puis en 1734.
[19] Vieux-Brisach est une ville allemande du Bade-Wurtemberg, située sur le Rhin. Les Français l’appellent « Vieux-Brisach » par opposition à la ville alsacienne de Neuf-Brisach construite par Vauban au 17ème siècle en regard, sur la rive française du Rhin. Au 17ème siècle, la ville devint le noyau d’un système de fortifications qui compta parmi les plus redoutables d’Europe. Sa situation très exposée lui valut d’être tantôt une tête de pont française, tantôt un avant-poste de l’Empire. Elle est assiégée et prise en 1638 par le duc de Weimar et le vicomte de Turenne puis en 1677 par le maréchal de Créquy.
[20] La forteresse de Landau était le fort bastionné de Landau du Palatinat. Sa construction, entreprise par Vauban sur ordre de Louvois, s’étala entre 1688 et 1691. Après avoir servi de dépôt de munitions de 1867 à 1870, elle fut rasée sur ordre des autorités prussiennes en 1871. Il n’en reste comme vestiges que quelques bâtiments en ville et des remparts en ruines.
[21] La bataille de Spire ou de Heiligenstein a eu lieu le 15 novembre 1703 juste au sud-ouest de la place-forte de Spire, au cours de la Guerre de Succession d’Espagne (1701/1714). Alors que l’armée française commandée par le duc de Tallard tentait depuis le 13 octobre de reprendre la Forteresse de Landau aux Impériaux, elle fut attaquée sur ses arrières par une armée de secours austro-hollandaise, qu’elle mit en déroute. À la suite de ce combat, la garnison autrichienne de Landau se rendit aux Français.
[22] Villingen-Schwenningen est une ville située en Allemagne dans le sud-ouest du Land du Bade-Wurtemberg. La particularité de la ville réside dans le fait qu’elle se compose de deux entités correspondant à deux anciennes villes autrefois indépendantes, à savoir Villingen et Schwenningen. Les deux villes se situent de part et d’autre de la frontière historique entre le Grand-duché de Bade et le royaume de Wurtemberg. Villingen et Schwenningen sont distantes d’environ 4 km.
[23] Du milieu du 6ème siècle à 1918, la Bavière a été gouvernée par des ducs, puis des électeurs et enfin des rois. La maison de Wittelsbach, arrivée au pouvoir en 1180, à la chute des Welf, s’y est maintenue jusqu’en 1918.
[24] La deuxième bataille de Höchstädt, également appelée bataille de Hochstett ou encore bataille de Blenheim, livrée le 13 août 1704, est un affrontement majeur de la guerre de Succession d’Espagne qui opposait le royaume de France et l’Électorat de Bavière à la Grande Alliance rassemblant l’Angleterre, les Provinces-Unies, le Portugal et le Saint Empire. Elle a été livrée sur un front d’un peu plus de 6 kilomètres en Bavière, de Höchstädt an der Donau à Blenheim.
[25] Nottingham est une ville du Royaume-Uni située dans l’Est des Midlands, en Angleterre. La ville devient un comté indépendant ou « county corporate » en 1449. Ce statut confère au bourg un gouvernement autonome, "pour l’éternité" selon les termes de la charte. Le Château et la maison comtale ou « Shire Hall » ont été expressément exclus par cette charte et ne sont pas rattachés aux paroisses du Nottinghamshire.
[26] L’Académie des sciences, nommée l’« Académie royale des sciences » lors de sa création en 1666, est l’une des cinq académies regroupées au sein de l’Institut de France. Elle encourage et protège l’esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications
[27] L’église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie est un édifice religieux situé à Paris (3ème arrondissement), datant des 17ème et 19ème siècles. Tout d’abord chapelle du monastère des religieuses du Tiers-Ordre de saint François de 1646 à 1792, puis église paroissiale catholique depuis 1802 du quartier du Temple et église conventuelle de l’ordre souverain de Malte à Paris depuis 1938.
[28] La famille de Grolée ou Groslée est un ancien lignage noble originaire du Bugey, dont la filiation remonte au 12ème siècle.
[29] Montélimar est une commune située en Drôme provençale, dans le sud-est de la France dans le département de la Drôme entre Valence et Avignon. Historiquement, la ville se rattache au Dauphiné. En 1562, la ville est prise et pillée par le baron des Adrets, la garnison est tuée pour venger les massacres d’Orange. Pendant les guerres de religion, les nobles s’enrichissent par le pillage, alors que le peuple s’appauvrit. En réaction, les paysans commencent à s’assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l’année 1577. Le 22 août 1578, les habitants de Montélimar refusent l’entrée et renvoient l’exacteur chargé de prélever la taille. Fin 1579, les paysans forment des armées qui expulsent les troupes de soudards de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n’écrase le mouvement dans le sang l’année suivante. En 1587, durant les guerres de Religion, la ville est défendue par les papistes Laurent de Maugiron et François de La Baume assiégée par les troupes huguenotes du duc de Lesdiguières qui s’en rend maître. En 1599, la ville est presque entièrement protestante : il ne reste plus que 10 % de catholiques. Avec la Contre-réforme, ce chiffre repasse à 50 % en 1673, par la combinaison de la prédication et des conversions forcées par les dragonnades