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Olaf Haraldsson Geirstadalf

dimanche 26 avril 2020, par ljallamion

Olaf Haraldsson Geirstadalf (mort en 934)

Roi du Vingulmark et du Vestfold

Blason du VestfoldSecond fils de roi Harald à la Belle Chevelure et de Svanhild la fille du duc Eystein. Olaf se voit attribuer par son père le royaume du Vingulmark [1] mais il devient également roi de Vestfold [2] pour le compte de son neveu Gudrœd Bjornsson qu’il élève après le meurtre de son frère Bjørn Farmann par Eric à la Hache sanglante.

Cet Eric était le fils de l’épouse favorite de Harald 1er de Norvège et avait été désigné comme son successeur à la royauté suprême de Norvège mais sa violence l’avait rendu impopulaire parmi ses nombreux demi-frères qui gouvernaient les petits royaumes régionaux que leur avait attribués leur père.

Après la mort d’Harald à la Belle Chevelure, Olaf prend son indépendance dans l’est de la Norvège qu’il contrôlait. Il conclut contre Eric 1er de Norvège une alliance avec un autre de ses demi-frères, Sigrød Haraldsson, qui était roi du Trondelag [3] dans le nord. Les trois souverains se rencontrent dans un combat près de Tønsberg [4]. Olaf et Sigrød sont vaincus et tués tous les 2 dans la bataille.

L’un des fils d’Olaf Tryggve Olafsson deviendra plus tard roi de Ranrike [5] et de Vingulmark [6] tandis que l’autre Ragnvald Olafsson rejoindra les varègues [7] et est peut-être identifiable avec le souverain homonyme de la principauté de Polotsk [8].

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Olaf Haraldsson Geirstadalf/ Portail de la Norvège/ Roi de Norvège du Moyen Âge

Notes

[1] Le Vingulmark est un petit royaume de Norvège de l’époque des Vikings, autour du fjord d’Oslo. En plus des communes actuelles de Oslo, Bærum, Asker, Røyken, Hurum, Lier and Eiker, il aurait également compris, à son apogée, le comté d’Østfold. Il aurait été conquis par Harald 1er, roi de Norvège, lorsqu’il unifia le royaume.

[2] Le Vestfold se trouve à l’ouest du Fjord d’Oslo. Il comprend plusieurs villes norvégiennes petites mais célèbres, telles que Larvik, Sandefjord, Tønsberg et Horten. Le comté est traversé par le fleuve Numedalslågen, et le littoral est émaillé de nombreuses îles. La famille de Harald 1er était originaire de cette région. Jusqu’à l’avènement de ce dernier, le Vestfold constituait un petit royaume indépendant. À partir du 10ème siècle, les rois locaux purent s’imposer comme la première dynastie entamant l’unification de la Norvège. La ville de Kaupang, dont la fondation remonte à l’ère viking, est considérée comme la ville la plus ancienne du pays.

[3] Le Trøndelag est l’une des cinq grandes régions géographiques de la Norvège. Il correspond au centre du pays, et comprend les deux comtés de Nord-Trøndelag et Sør-Trøndelag. À l’âge des Vikings, le Trøndelag était le domaine des puissants jarls de Lade, centré autour des plaines fertiles bordant le Trondheimsfjord. Les anciens royaumes de Nordmøre et Romsdal, ainsi que la municipalité actuelle de Bindal, étaient à l’origine également inclus dans le Trøndelag. Leurs habitants parlent d’ailleurs encore des dialectes similaires au Trøndersk, parlé dans le Trøndelag.

[4] Tønsberg est une ville située dans la partie méridionale de la Norvège. Elle est le chef-lieu du comté de Vestfold.

[5] Ranrike est l’ancien nom de la partie nord de l’actuelle province suédoise de Bohuslän. Ce nom pourrait venir de la déesse de la mer, Rán.

[6] Le Vingulmark est un petit royaume de Norvège de l’époque des Vikings, autour du fjord d’Oslo. En plus des communes actuelles de Oslo, Bærum, Asker, Røyken, Hurum, Lier and Eiker, il aurait également compris, à son apogée, le comté d’Østfold. Il aurait été conquis par Harald 1er, roi de Norvège, lorsqu’il unifia le royaume.

[7] La garde varangienne ou garde varègue formait un corps d’élite de l’armée byzantine. Les Varègues apparurent dans le monde byzantin en 839 quand l’empereur Théophile négocia avec eux pour obtenir quelques mercenaires pour son armée. Bien que les Rus’ eussent le plus souvent des relations pacifiques avec les Byzantins, les raids varègues depuis le nord n’étaient pas rares. Ces attaques eurent lieu en 860, 907, 911, 941, 945, 971 et finalement en 1043. Ces raids n’eurent d’autre succès qu’une renégociation des traités de commerce ; militairement, les Varègues étaient toujours vaincus par l’armée de Constantinople, qui utilisait le feu grégeois. La classe gouvernante des deux villes-États puissantes de Novgorod et Kiev finit par devenir varègue, et les Byzantins purent bientôt acheter les services d’une force mercenaire officielle, qui devint la garde varègue. Ceci advint en 988, quand le prince de Kiev, Vladimir 1er se convertit à l’orthodoxie. En échange de la main de la sœur de Basile II, Anne, Vladimir donna 6 000 Varègues comme garde personnelle. Cette unité, s’ajoutant à la liste des tagmata, fut l’un des éléments les plus efficaces et loyaux de l’armée byzantine, comme le rapporte la chronique d’Anne Comnène pendant le règne de son père Alexis 1er.

[8] Polotsk est une ville de la voblast de Vitebsk, en Biélorussie, et le centre administratif du raïon de Polatsk. Polatsk est une des plus anciennes villes d’Europe de l’Est. Elle fut mentionnée pour la première fois dans une chronique de 862 et elle était à l’époque la capitale de la principauté de Polotsk, un des États slaves primitifs. Le premier prince connu est un certain Rogvold. La principauté, vassale de la Rus’ de Kiev, était une grande nation marchande, qui commerçait avec les autres États slaves et la Scandinavie. Les Allemands installèrent d’ailleurs à Polatsk un comptoir de la Ligue hanséatique. La ville était alors une des plus grandes villes de la région, et les sagas nordiques la décrivaient comme la ville la plus fortifiée de la Rus’ de Kiev. La principauté correspondait en grande partie à la Biélorussie actuelle et, par là, Polatsk est en quelque sorte la première capitale biélorusse.