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Theoktiste ou Phlorina

lundi 21 avril 2025, par lucien jallamion

Theoktiste ou Phlorina

Mère de l’impératrice byzantine Théodora, l’épouse de l’empereur Théophile. Épouse de Marinos, un officier de l’armée byzantine avec le grade de tourmarches ou droungarios [1]. La famille vivait ou était originaire de la ville d’Ebissa en Paphlagonie [2].

En 821 ou 830 Theodora épousa Théophile, qui en 829 succédera à son père Michel II comme empereur.

Avec le couronnement de sa fille comme impératrice, Théoktiste fut également honorée du titre de “zoste patrikia” [3]. À peu près au même moment, elle acheta un manoir à Constantinople [4], dans le quartier de Psamathia [5] qui est devenue sa résidence.

À la différence de son gendre Théophile, qui était un iconoclaste [6], Theoktiste était une iconodule [7] .

Non seulement elle aidait les iconodules persécutés, mais lorsque les 5 filles de Théodora lui rendaient visite dans sa maison, elle leur enseignait la vénération des icônes, à la grande colère de Théophile, qui interdisait à ses filles de rendre visite trop souvent à leur grand-mère.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Theoktiste/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Un drongaire est un rang militaire de la fin de l’Empire romain et de l’Empire byzantin. Il désigne le chef d’un drongos (Le drongos désigne une unité militaire de la taille d’un bataillon).

[2] La Paphlagonie est une ancienne région de l’Asie Mineure, sur la côte nord, entre la Bithynie et le Pont, bornée au sud par la Galatie, qui avait pour capitale Amastris (Amasra) et comme villes principales Gangra (Çankırı) et Sinope (Sinop). Selon Hérodote, la Paphlagonie est au 6ème siècle av jc sous la domination de Crésus, roi de Lydie. En 480 av jc, elle envoie un contingent, dirigé par un certain Dotos, fils de Mégasidrès à Xerxès 1er pour son invasion de la Grèce. Après Alexandre le Grand, la Paphlagonie devint un royaume, dont le dernier roi Pylémène II, légua à sa mort, en 121 av jc, son territoire au père de Mithridate VI. Ce pays devint dès lors un sujet de guerre entre les rois du Pont et ceux de Bithynie. Les Romains, vainqueurs de Mithridate, la réduisirent en province romaine, et la réunirent à la province du Pont en 63 av jc. Elle en fut séparée et fit partie sous Dioclétien du diocèse du Pont.

[3] Une patricienne à ceinture ou patricienne zōstē est une dignité aulique byzantine réservée exclusivement à la femme qui est la principale collaboratrice de l’impératrice. Occupant un très haut rang dans la hiérarchie, sa titulaire est la première femme de la cour après l’impératrice. Le titre est attesté du 9 au 12ème siècle, mais peu de titulaires sont connues.

[4] Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel, Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis le 16ème siècle par les historiens modernes.

[5] Samatya (Psamatheia) est un quartier du quartier Fatih d’Istanbul. Il est situé le long de la mer de Marmara et borde à l’ouest le quartier de Yedikule (le château aux sept tours).

[6] L’iconoclasme est, au sens strict, la destruction délibérée de symboles ou représentations religieuses appartenant à sa propre culture, généralement pour des motifs religieux ou politiques. Ce courant de pensée rejette l’adoration vouée aux représentations du divin, dans les icônes en particulier. L’iconoclasme est opposé à l’iconodulie. L’iconoclasme ou Querelle des Images est un mouvement hostile au culte des icônes, les images saintes, adorées dans l’Empire romain d’Orient. Il se manifesta aux 8ème et 9ème siècles par des destructions massives d’iconostases et la persécution de leurs adorateurs, les iconophiles ou iconodules. Il caractérise également la Réforme protestante.

[7] L’iconodulie ou iconodoulie, est un courant de pensée qui est en faveur des images religieuses ou icônes et de leur vénération, en opposition au courant iconoclaste. Le terme est actuellement utilisé en relation à la controverse iconoclaste byzantine