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Néfertiti

mercredi 30 janvier 2019, par lucien jallamion

Néfertiti (1370-1333/1334 av. jc)

Épouse royale d’Akhenaton, l’un des derniers rois de la XVIIIème dynastie.

Sa beauté est légendaire, et il est certain qu’elle a exercé un rôle politique et religieux important pendant la période amarnienne [1].

L’origine de Néfertiti est incertaine. Elle pourrait être la fille d’un grand dignitaire, le futur pharaon Aÿ frère de Tiyi 1ère , ou bien une fille d’ Amenhotep III mais Néfertiti ne revendique nulle part le titre de fille de pharaon, aussi est-elle probablement une fille d’une branche parallèle au pharaon, plus précisément une nièce de Tiyi 1ère , épouse d’Amenhotep III. L’hypothèse la plus couramment admise est que sa mère, épouse d’Aÿ, est morte peu de temps après sa naissance et qu’elle fut élevée à Akhmîm [2] par une nourrice, Tiyi II , la nouvelle épouse d’Aÿ.

La date de son mariage et de sa montée sur le trône ne sont pas connues avec certitude, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres données de cette époque.

En l’an treize ou quatorze [3] du règne d’Akhenaton, Mérytaton remplaça sa mère comme grande épouse royale dans les cérémonies officielles, et, à partir de l’an quatorze, Néfertiti disparaît de l’iconographie amarnienne.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Néfertiti/ Portail de l’Égypte antique/ Grande épouse royale/ Le petit mourre dictionnaire d’histoire universelle édition Bordas 2004 p 921

Notes

[1] La période amarnienne désigne la période durant laquelle le pharaon Akhénaton régna dans sa nouvelle capitale, Akhetaton. Le nom arabe du site est Amarna, d’où l’adjectif amarnien, ienne. Sur le plan religieux, cette période fut marquée par un ensemble de réformes uniques dans l’histoire de l’Égypte ancienne : « le roi hérétique » proclama la suprématie du dieu solaire Aton, ferma les temples du dieu thébain Amon, interdit le culte des dieux traditionnels et confisqua les biens du clergé au profit de l’État. En même temps, il abandonna Thèbes, la capitale religieuse, et édifia sa nouvelle capitale plus au nord, dans un lieu désertique de la Moyenne Égypte, à Amarna. La cour de même que la chancellerie royale déménagèrent à Akhetaton et les notables qui suivirent le roi dans sa nouvelle capitale se firent creuser leurs sépultures dans les falaises entourant le site. Construite à la hâte et en grande partie en briques crues, la ville ne résista pas à l’épreuve du temps, ni à la hargne des successeurs d’Akhénaton qui ont cherché à effacer toute trace de l’hérésie amarnienne. Dans le domaine de l’art aussi, la période amarnienne est en rupture avec le passé : l’art amarnien se caractérise par une représentation des personnages, surtout de la famille royale, qu’on a qualifiée d’expressionniste ou de caricaturale. Cette représentation contraste avec une figuration délicate de la nature, un naturalisme où abondent les plantes, les fleurs et les animaux.

[2] L’antique cité d’Akhmîm, connue sous le nom d’Ipou ou Khent-Menou sur les listes géographiques égyptiennes, était le chef-lieu du 9ème nome de Haute Égypte, le nome du dieu Min. À l’époque gréco-romaine, son appellation était Panopolis, la cité de Pan, car on y vénérait le dieu ithyphallique Min, que les Grecs assimilaient à leur dieu Pan. Avec Coptos, Akhmîm était l’un des points de départ des expéditions minières vers le désert oriental. Outre le dieu de la fertilité Min, patron des caravaniers, une déesse locale, Aprit-Isis ou Triphis, y était adorée en tant que « souveraine de Panopolis » et mère d’Horus l’enfant. C’est la ville de naissance du pharaon Aÿ.

[3] vers -1336 av. jc