Ce fut lui qui ajouta quatre cordes à la lyre, et produisit par là des effets d’harmonie inconnus jusque lors.
Rabelais parle de lui au chapitre 23 de Gargantua. L’auteur de la renaissance nous donne ainsi une idée de l’éducation que le musicien de l’Antiquité pouvait donner à ses élèves. Il est facile de déduire de cela que Timothée prétendait alors détenir le meilleur enseignement.
Plutarque fait référence par deux fois à Timothée : quatre de ses vers cités dans l’une des Œuvres morales ; dans “Comment se louer soi-même sans exciter l’envie”. Dans “De la superstition”, Plutarque rapporte que lors d’une représentation de Timothée de Milet, alors qu’il insultait Artémis , Cinésias se leva au milieu des spectateurs, et lui souhaita avec moquerie d’avoir une fille qui lui ressemble.