Saint patron de la chevalerie de toute la chrétienté [1]. Né à Lydda [2].
Au 13ème siècle, la légende de Georges de Lydda est adaptée par l’archevêque dominicain Jacques de Voragine dans La Légende dorée.
Selon celle-ci, Georges de Lydda naît en Cappadoce [3], dans une famille chrétienne. Militaire, il devient officier dans l’armée romaine. Il est élevé par l’empereur Dioclétien aux premiers grades de l’armée.
Un jour il traverse la ville de Cyrène [4] dans la province romaine de Libye [5], sur son cheval blanc. La cité est terrorisée par un redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné et le transperce de sa lance. La princesse est délivrée et le dragon la suit comme un chien fidèle jusqu’à la cité. Les habitants de la ville ayant accepté de se convertir au christianisme et de recevoir le baptême,
Georges tue le dragon d’un coup de cimeterre car il les effrayait toujours, puis le cadavre de la bête est traîné hors des murs de la ville, tiré par quatre bœufs.
Après la publication des édits de Dioclétien contre les chrétiens [6], Georges est emprisonné. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre. Livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité le 23 avril 303.