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Marcus Atius Balbus

dimanche 11 juin 2017, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 17 mars 2017).

Marcus Atius Balbus (105-51 av. jc)

Homme politique

emblème république romaineFils et héritier de Marcus Atius Balbus et de Pompeia, sœur de Cnaeus Pompeius Strabo , père de Pompée.

Balbus se marie avec Julia Caesaris Minor, la seconde sœur aînée de Jules César.

Il devient préteur [1] en 62 av. jc puis gouverne la province de Corse-Sardaigne  [2] . Sous César en 59 av. jc, Balbus est nommé en même temps que Pompée dans un vigintiviri [3] en vertu de la loi Julia pour diviser les terres de Campanie [4] entre les plébéiens.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Marcus Atius Balbus/ Portail de la Rome antique/ Personnalité politique de la Rome antique

Notes

[1] Le préteur est un magistrat de la Rome antique. Il était de rang sénatorial, pouvait s’asseoir sur la chaise curule, et porter la toge prétexte. Il était assisté par 2 licteurs à l’intérieur de Rome, et 6 hors du pomerium de l’Urbs. Il était élu pour une durée de 1 an par les comices centuriates. La fonction de préteur fut créée vers 366 av. jc pour alléger la charge des consuls, en particulier dans le domaine de la justice. Le premier préteur élu fut le patricien Spurius Furius, le fils de Marcus Furius Camillu. Égal en pouvoir au consul, auquel il n’a pas de compte à rendre, le préteur prêtait le même serment, le même jour, et détenait le même pouvoir. À l’origine, il n’y en avait qu’un seul, le préteur urbain, auquel s’est ajouté vers 242 av. jc le préteur pérégrin qui était chargé de rendre la justice dans les affaires impliquant les étrangers. Cette figure permit le développement du ius gentium, véritable droit commercial, par contraste avec le ius civile applicable uniquement aux litiges entre citoyens romain. Pour recruter, pour former ou pour mener des armées au combat ; sur le terrain, le préteur n’est soumis à personne. Les préteurs ont aussi un rôle religieux, et doivent mener des occasions religieuses telles que sacrifices et des jeux. Ils remplissent d’autres fonctions diverses, comme l’investigation sur les subversions, la désignation de commissionnaires, et la distribution d’aides. Lors de la vacance du consulat, les préteurs, avant la création des consuls suffects, pouvaient remplacer les consuls : on parle alors de préteurs consulaires.

[2] La Corse-Sardaigne est une province romaine. Les Phéniciens sont les premiers à fonder des comptoirs commerciaux en Corse et en Sardaigne. Les Carthaginois aidés des Étrusques vainquent les Phocéens à Alalia en 535 av. jc. La Sardaigne, puis la Corse, passent sous le contrôle de Carthage. Lors de la première guerre punique, les Romains attaquent la Sardaigne dès 259 av. jc, mais ne s’en emparent pas. Après la défaite de Carthage en 241 av. jc, les mercenaires sardes au service de Carthage se révoltent en 238 av. jc et demandent l’aide des Romains. Ceux-ci déclarent à nouveau la guerre à Carthage et envoient leur flotte de guerre. En 229 av. jc, Carthage cède à Rome la Corse et la Sardaigne, perdant ainsi deux places stratégiques en mer Tyrrhénienne. Les Romains, maîtres des côtes et des plaines, mettent près d’un siècle à soumettre les populations indigènes de l’intérieur des îles. En 27 av. jc, la Sardaigne et la Corse, enfin largement pacifiées, deviennent une province sénatoriale, mais l’insécurité que fait régner le brigandage oblige à la transformer vers 66 en province impériale pour y envoyer des légions.

[3] Commission de vingt membres instituée en vertu de la loi Julia pour distribuer des terres de Campanie entre les plébéiens

[4] La région de Campanie, plus couramment appelée la Campanie, est une région d’Italie méridionale. Elle fut associée au Latium, une des 11 régions de l’Italie romaine créées par l’empereur Auguste au 1er siècle av.jc Érigée en province à part entière au début du 4ème siècle au temps de l’empereur Dioclétien, la Campanie fut ensuite sous domination lombarde puis byzantine. Elle fut ensuite morcelée par l’indépendance que quelques-unes de ses villes adoptèrent.