Déposé de ce siège au printemps 849, devenu ensuite évêque auxiliaire d’Autun, mort moine à l’abbaye de Flavigny [1] en 867.
Il semble être devenu évêque de Dol à une date postérieure à février 842. Au printemps 849, le duc Nominoë, qui avait répudié la suzeraineté du roi Charles le Chauve, réunit une assemblée dans une résidence appelée Coëtlou, qui déposa sous l’accusation de simonie [2] plusieurs évêques d’obédience carolingienne.
Selon la Chronique de Nantes [3], quatre évêques furent déposés.
En mars 864, Égilon, ex-abbé de Prüm [4], devenu abbé de Flavigny et archevêque de Sens à partir de 866, fit transporter solennellement dans son abbaye les reliques de sainte Reine .
Une lettre adressée par le concile de Soissons d’août 866 au pape Nicolas 1er à propos du schisme de l’Église bretonne indique que, parmi les évêques déposés illégalement en 849, deux étaient encore en vie.
Cette lettre précise que depuis cette déposition, deux intrus se sont succédé sur le siège de Dol. Le nom du premier n’a pas été conservé. Le second, Festinien, est attesté de 859 à 869, et prétendait au rang d’archevêque, soutenu par le roi Salomon de Bretagne.
Selon le nécrologe de l’abbaye de Flavigny, Salocon est donc mort moine dans l’établissement. Il s’y est peut-être retiré après la mort de l’évêque Jonas d’Autun intervenue fin 865 ou début 866.