Il enseigna à Athènes au début du 5ème siècle. Il eut pour maître Nestorius le Hiérophante à Éleusis [1] de 355 à 380. Il devint vers 400 le fondateur et le premier scolarque [2] de l’école néoplatonicienne d’Athènes [3], qui se rattachait à l’Académie de Platon [4], pourtant disparue en 86 av. jc.
Il a écrit des commentaires de Aristote et de Platon. Il eut pour disciple Syrianos , qui lui succéda en 432 comme deuxième scolarque de l’école d’Athènes. Il fut aussi le maître de Hiéroclès d’Alexandrie, qui sans doute fonda ou fut le premier scolarque de l’école néoplatonicienne d’Alexandrie [5].
Il enseigna brièvement à Proclos , qui devint le troisième scolarque en 438 et le tenait pour son "grand-père", tandis que Syrianos était son "père". Sa fille, Asclépigéneia, transmit à Proclos les secrets de la théurgie [6].
On lui doit un commentaire sur “le Traité de l’âme d’Aristote”, un commentaire sur “le Phédon de Platon”, dont il ne reste que des fragments. Il tient le Phédon pour une lecture indiquée pour obtenir les vertus purificatrices qui sont les premières après les vertus politiques.
Selon Proclos, il conciliait l’enseignement de Porphyre de Tyr et de Jamblique, selon lesquels les hypothèses du “Parménide de Platon” sont au nombre de neuf, avec l’enseignement de Théodore d’Asinè qui établissait une correspondance entre les hypothèses qui posent l’existence de l’Un et celles qui la nient.