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Antiochos 1er Théos Dikaios Épiphane Philorhomaios Philhellène dit Antiochos 1er de Commagène

jeudi 23 janvier 2014, par lucien jallamion

Antiochos 1er Théos Dikaios Épiphane Philorhomaios Philhellène dit Antiochos 1er de Commagène

Roi de Commagène de 69 environ à 40 environ av.jc

carte Royaume de Commagène

Fils du roi Mithridate 1er Kallinicos Philhellène Philorhomaios et de Laodicé VII Théa Philadelphe. D’ascendance séleucide par sa mère, orontide et achéménide par son père, il tente par sa politique de conserver l’indépendance de son royaume vis-à-vis du puissant voisin romain, mais doit finalement se résoudre à voir la Commagène [1] devenir un client de Rome.

Ce n’est pas sans raisons qu’Antiochos 1er de Commagène se proclame philorhômaios [2], notamment dans la grande inscription cultuelle retrouvée sur le Nemroud Dagh, montagne au sommet de laquelle il fit installer son tombeau. Il figure sans doute parmi les 12 rois barbares qui viennent saluer Pompée en 66. À Pharsale, Pompée dispose de 200 Commagéniens dans ses troupes. En 51, Antiochos 1er annonce par lettre à Cicéron, alors gouverneur de Cilicie [3], que les Parthes [4] ont franchi l’Euphrate.

Cependant, Antiochos est accusé d’avoir aidé les Parthes, et Marc Antoine mène une expédition romaine contre lui en 37, mais en vain ; Samosate [5] se révélant imprenable. Il est probable qu’Antiochos 1er meurt peu après.

Il se fit officiellement surnommer Theos [6], fut l’initiateur d’une réforme religieuse originale comprenant l’instauration d’un culte royal en l’honneur de sa propre personne et de ses ancêtres divinisés, ainsi qu’un syncrétisme total, ou “théocrasie” entre les divinités grecques et celles du panthéon iranien.

Cette réforme nous est connue grâce à plusieurs inscriptions grecques retrouvées dans les principaux sanctuaires du royaume, notamment sur le Nemroud Dagh et à Arsaméia du Nymphaios.

Il épousa Isias Philostorgos, qui est vraisemblablement sa sœur

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Antiochos Ier de Commagène/ Portail de la Rome antique/ Les Orontides, rois d’Arménie, de Sophène et de Commagène

Notes

[1] La Commagène, était un royaume situé au centre sud de l’actuelle Turquie, avec comme capitale Samosate près de la ville moderne d’Adıyaman, au bord de l’Euphrate. Aujourd’hui la Commagène est célèbre pour son sanctuaire situé sur le mont Nemrod (Nemrut Dağı).

[2] ami des Romains

[3] La Cilicie est une ancienne province romaine située dans la moitié orientale du sud de l’Asie Mineure en Turquie. Elle était bordée au nord par la Cappadoce et la Lycaonie, à l’est par la Pisidie et la Pamphylie, au sud par la Méditerranée et au sud-est par la Syrie. Elle correspond approximativement aujourd’hui à la province d’Adana : région comprise entre les monts Taurus, les monts Amanos et la Méditerranée. Vers 27, sous l’empereur Tibère, la Cilicie est rattachée à la province de Syrie. Certaines parties de la région restent néanmoins dirigée par des souverains locaux jusqu’à l’annexion complète par Vespasien en 74. La province est suffisamment importante pour qu’un proconsul y soit nommé.

[4] La Parthie est une région située au nord-est du plateau iranien, ancienne satrapie de l’empire des Achéménides, berceau de l’Empire parthe qui contrôle le plateau iranien et par intermittence la Mésopotamie entre 190 av.jc et 224 de notre ère. Les frontières de la Parthie sont la chaîne montagneuse du Kopet-Dag au nord, aujourd’hui la frontière entre Iran et Turkménistan, et le désert du Dasht-e Kavir au sud. À l’ouest se trouve la Médie, au nord-ouest l’Hyrcanie, au nord-est la Margiane et au sud-est l’Arie. Cette région est fertile et bien irriguée pendant l’antiquité, et compte aussi de grandes forêts à cette époque.

[5] Samsat, Turquie

[6] Dieu