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Charles 1er de Monaco

lundi 5 juin 2023, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 6 août 2012).

Charles 1er de Monaco (1331-1357)

Seigneur de Monaco

Charles 1er aura la seigneurie sur Monaco [1], Roquebrune [2] et Menton [3] jusqu’en 1357. Ce souverain, fut donc véritablement le premier seigneur de Monaco.


Il fut le 1er à prendre ce titre. Toute son action visa à donner une véritable dimension à son nouvel État. Il mettra sa flotte et sa "Condotta" au service des rois Valois [4] et des Angevins de Naples [5], du roi Charles II de Naples, son protecteur. Monaco avait tout ce qu’il fallait pour sa subsistance : des fours, des moulins, un arsenal ; les tailles étaient levées régulièrement.

Charles Ier mourut en 1357 ; son fils Rainier II Grimaldi restitua le 9 août aux Génois [6] la place, qui ne revint aux Grimaldi qu’en 1417-1419.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Charles Ier (seigneur de Monaco)/ Portail de Monaco/ Catégories  : Maison Grimaldi/ Famille princière de Monaco/ Histoire de Monaco

Notes

[1] La principauté de Monaco est un État d’Europe de l’Ouest, ainsi qu’une commune du même nom occupant la même superficie que l’État lui-même ce qui en fait une cité-État. Monaco obtient officiellement son indépendance du Saint Empire romain germanique tout en devenant un protectorat espagnol en 1524. En tant qu’empereur du Saint Empire, Charles Quint reconnut la souveraineté de Monaco, tout en lui accordant sa protection en tant que roi catholique espagnol. Charles Quint en signe d’amitié pour son nouvel allié fit un bref séjour à Monaco du 5 au 9 août 1529 en se rendant en Italie pour recevoir des mains du pape la couronne d’empereur des Romains. Le 14 septembre 1641, le traité de Péronne est signé entre le roi de France Louis XIII et Honoré II de Monaco. Ce traité, qui comporte 14 articles, met fin au protectorat espagnol et replace la principauté de Monaco dans la mouvance française. En compensation de la confiscation de ses biens en pays espagnol Louis XIII octroie à Honoré II les fiefs du Valentinois, de Carladès, des Baux, de Saint-Rémy. Le 14 février 1793, la Convention nationale décréta que « la ci-devant principauté de Monaco est réunie au territoire de la République (française), et fait partie du département des Alpes-Maritimes ». La ville est ensuite placée sous protectorat du royaume de Sardaigne par le congrès de Vienne jusqu’en 1860. Enfin, en 1861, un traité franco-monégasque assure la souveraineté de Monaco.

[2] Roquebrune-Cap-Martin est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes. La fondation de Roquebrune remonte à 970 par le comte de Vintimille, Conrad 1er, notamment pour renforcer la protection de sa frontière occidentale, sur la seule route (d’origine romaine, la via Julia Augusta) alors existante. La forteresse comprend alors tout le village. En 1355, les Vento vendent Roquebrune et Menton qui deviennent possession de la famille des Grimaldi pour 5 siècles, durant lesquels la puissance militaire du donjon est augmentée. Roquebrune n’a jamais fait partie du comté de Nice historique.

[3] Menton est une commune française du département des Alpes-Maritimes située à la frontière franco-italienne, proche de la principauté de Monaco (7 km), et une célèbre station touristique de la Côte d’Azur.

[4] La maison de Valois est la branche cadette de la dynastie capétienne qui régna sur le royaume de France de 1328 à 1589. Elle succède aux Capétiens directs et précède les Bourbons. Elle tire son nom du comté de Valois, apanage donné à Charles, fils de Philippe III le Hardi et père du roi Philippe VI. La branche aînée s’est éteinte en 1498, mais elle compte plusieurs rameaux cadets

[5] Le roi Charles d’Anjou, chassé de l’île de Sicile par les troupes de Pierre III d’Aragon, ne se maintint que sur la partie continentale du royaume. Naples devint la capitale de ce nouveau royaume, ce qui provoqua une forte croissance de la ville qui était auparavant supplantée par Palerme. Sous le règne de Robert 1er, le royaume connaît une période de paix et de prospérité. Le roi fit de Naples l’un des centres culturels de l’Italie, invitant à sa cour Giotto, Pétrarque et Boccace. La seconde partie du 14ème siècle vit cependant s’amorcer une période de déclin due à la lutte fratricide entre deux branches adverses de la dynastie angevine pour régler la succession de Robert 1er puis celle de sa fille, la reine Jeanne 1ère. La maison d’Anjou-Duras finit par triompher, avec Charles III, duc de Duras, qui fit assassiner la reine Jeanne en 1382. Son fils, Ladislas 1er, étendit provisoirement le royaume sur une bonne partie de l’Italie centrale, caressant le rêve d’unifier la péninsule. À sa mort sans héritier en 1414 c’est sa sœur, Jeanne II, qui monta sur le trône.

[6] La République de Gênes est l’une des grandes républiques maritimes italiennes (ou thalassocratie) qui a duré près de 8 siècles, du milieu du 11ème siècle à 1797, après l’abdication du dernier doge de Gênes, Giacomo Maria Brignole.