John Duns Scot ou Jean Duns Scot
mercredi 9 octobre 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 6 juin 2012).
John Duns Scot ou Jean Duns Scot (1266–1308)
Théologien et philosophe

Il fut un des philosophes et un des théologiens les plus influents du Moyen-Âge, ses contemporains l’appelaient le Docteur Subtil.
Il fut professeur à Cambridge [1], Oxford [2] et Paris. Sa renommée et ses succès le suivirent à l’université de Paris [3] ou il enseigna en 1306-1307.
Par ordre de ses supérieurs, il alla enseigner à Cologne [4] où il finit ses jours en 1308.
P.-S.
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Notes
[1] L’université de Cambridge (Angleterre) est la deuxième plus ancienne université britannique (la première étant l’université d’Oxford). Elle fait partie des Anciennes universités. C’est l’une des plus prestigieuses universités du monde. Elle forme, avec l’université d’Oxford, la quasi-totalité des élites politiques et intellectuelles du Royaume-Uni depuis des centaines d’années et représente la quintessence du système universitaire élitiste anglais.
[2] L’université d’Oxford est la plus ancienne université britannique. Elle figure parmi les plus prestigieuses universités du Royaume-Uni et du monde. La date de sa fondation n’est pas connue précisément. Les traces les plus anciennes d’une activité d’enseignement à Oxford datent de 1116 environ avec l’arrivée de l’écolâtre Thibaud d’Étampes. L’université a en fait vraiment commencé à se développer à partir de 1167, lorsque Henri II interdit aux étudiants anglais de suivre les cours de l’université de Paris.
[3] L’université de Paris était l’une des plus importantes et des plus anciennes universités médiévales. Apparue dès le milieu du 12ème siècle, elle est reconnue par le roi Philippe Auguste en 1200 et par le pape Innocent III en 1215. Elle acquiert rapidement un très grand prestige, notamment dans les domaines de la philosophie et de la théologie. Constituée comme l’association de tous les collèges parisiens situés sur la rive gauche, elle assurait la formation de tous les clercs, c’est-à-dire de tous les cadres et agents administratifs des institutions royales (conseil d’État, parlements, tribunaux, cours des comptes, impôts, etc.) et ecclésiastiques (enseignement, hôpitaux, libraires, recherche, évêques, abbés).
[4] L’université de Cologne ou Universitas studii Coloniensis a été fondée à Cologne en 1388 et fut supprimée à l’époque de la domination française en 1798. L’université de Cologne fut fondée le 21 mai 1388. Elle est chronologiquement la quatrième université du Saint-Empire romain, après l’université Charles de Prague (1348), l’université de Vienne (1365) et l’université de Heidelberg (1386). L’initiative de sa création revient au conseil communal de la ville libre d’Empire Cologne. L’acte de fondation fut entériné par le pape Urbain VI alors en résidence à Pérouse. Le 6 janvier 1389, jour de l’Épiphanie et fête du saint patron de Cologne, se fit la lecture des leçons inaugurales avec la présence de vingt professeurs. le premier recteur fut Hartlevus de Marca qui commença son enseignement avec une dispute, selon l’usage de la Sorbonne, avec le professeur Gérard Kikpot von Kalkar sur le livre, verset 1 d’Ésaïe "la gloire du Seigneur brille sur vous" et le lendemain, une messe solennelle fut chantée dans la cathédrale sans doute car l’église de l’Épiphanie était fermée. L’université avait pris comme référence la plus prestigieuse université de l’époque l’Université de Paris, dont trois quarts des professeurs étaient originaires et avaient quitté Paris car l’université de Paris à cette époque suivant le roi Charles VI avait pris parti pour l’anti-pape Clément VII. les autres professeurs venaient de Heidelberg qu’ils avaient quitté à cause de la peste qui y régnait. Pourtant dès le début de leur enseignement les professeurs de Cologne donnèrent une ligne originale à leur enseignement en s’éloignant des doctrines enseignées à Paris, Vienne et Heidelberg. Ils donnèrent en effet la prééminence au droit romain de l’empereur plutôt qu’au droit canonique de l’Église. Dès son ouverture, l’université compta 700 étudiants qui devinrent rapidement mille, provenant de toutes les parties de l’Europe, unis par l’usage du latin. La ville de Cologne payait la rémunération d’abord de neuf puis de douze professeurs : quatre théologiens, trois canonistes, trois médecins et deux juristes enseignant le droit civil romain.