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Jean Clopinel ou Chopinel de Meung ou de Meun

mardi 2 février 2021 (Date de rédaction antérieure : 28 mai 2012).

Jean Clopinel ou Chopinel de Meung ou de Meun (1240-1305)

Écrivain

Portrait de Jean Clopinel ou Chopinel de Meung ou de Meun (British Museum)Il est l’auteur de la seconde partie du Roman de la Rose.

La tradition affirme qu’il étudia à l’Université de Paris [1]. Comme son contemporain, Rutebeuf, il fut un défenseur de Guillaume de Saint-Amour et un critique virulent des ordres mendiants [2].

La plus grande partie de sa vie semble s’être passée à Paris, où il possédait, rue Saint-Jacques, une maison avec tour, cour et jardin, qui a été décrite en 1305 comme maison du défunt Jean de Meung et fut alors attribuée par un certain Adam d’Andely aux Dominicains [3].

Jean de Meung raconte que pendant sa jeunesse il a composé des chansons qui furent chantées en France sur les places publiques et dans les écoles.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jean de Meung/ Portail de la littérature française/ Portail de la poésie/ Catégories : Poète français du 13ème siècle

Notes

[1] l’Université de Paris

[2] Un ordre mendiant est un ordre religieux qui dépend de la charité pour vivre. En principe, il ne possède ni individuellement ni collectivement de propriété : les religieux appelés frères ont fait vœu de pauvreté pour consacrer tout leur temps et leur énergie à leur vocation religieuse. Apparu avec la bourgeoisie urbaine médiévale, cet ordre vit dans des couvents dans les villes et se différencie des ordres monastiques, seigneuries vivant derrière une clôture et percevant des droits féodaux

[3] L’ordre des Prêcheurs ou des Frères Prêcheurs, plus connu sous le nom d’ordre dominicain, est un ordre catholique né sous l’impulsion de saint Dominique en 1215. Il appartient, comme l’ordre des Frères mineurs ou franciscains, à la catégorie des ordres mendiants. Suivant la règle de saint Augustin, ainsi que ses propres Constitutions, en partie inspirées de celles des prémontrés, il s’est donné pour mission l’apostolat et la contemplation. Les dominicains sont des religieux mais pas des moines : ils ont la particularité de ne prononcer qu’un seul vœu, celui d’obéissance, dans les mains du maître de l’ordre (ou de son représentant), les vœux de pauvreté et de chasteté étant implicitement inclus. Ils ne font, par contre, pas vœu de stabilité comme les moines. Ils vivent dans des couvents et non dans des monastères. Leur vocation étant de prêcher, leurs couvents sont souvent situés dans de grandes villes.