Après que Charles le Chauve soit couronné empereur par le pape Jean VIII, en 875, le nouvel empereur demande au pape de nommer Anségise comme légat pontifical et primat des Gaules et de Germanie.
Avec un légat pontifical de nationalité française, disposé à soutenir l’empereur, Charles le Chauve espère étendre son influence sur ces pays. Le pape accède au souhait de Charles, mais quand les évêques, assemblés au synode de Ponthion [1], sont consultés à propos de la primatie pour Anségise, ils protestent contre ce qu’ils considèrent comme un empiétement de leurs droits, et particulièrement Hincmar l’archevêque de Reims.
Bien qu’Anségise ait conservé ce titre, il paraît douteux qu’il ait réellement exercé les pouvoirs de primat sur la France et la Germanie. Cette primatie est d’ailleurs plus honorifique que dotée d’un réel pouvoir. Les successeurs d’Anségise conserveront ce titre de primat. Il meurt le 25 novembre 879.