Notes
[1] Les Uí Cheinnselaigh ou Uí Cheinnsealaigh sont une dynastie de rois du Leinster dont le nom signifie en irlandais petit-fils de Cennsalach.
[2] Les Laigin, dont l’orthographe moderne est Laighin, sont un groupe de population de l’ancienne Irlande. Ils donnèrent leur nom à la province de Leinster, qui à l’époque médiévale était connue sous le nom vieil irlandais de Cóiced Laigen, qui signifie « cinquième de Laigin » . Leur territoire était localisé dans le sud est de l’Irlande on estime qu’il s’étendait de Shannon à la Boyne
[3] Les Chroniques d’Irlande est le nom moderne donné à une présumée collection d’annales ecclésiastiques, ayant enregistré les événements en Irlande entre les années 432 et 911. Plusieurs annales anciennes, existant encore maintenant, rapportent les événements dans le même ordre et avec des mots identiques jusqu’en 911, date à partir de laquelle elles poursuivent des narrations différentes.
[4] La Barrow est un fleuve d’Irlande qui prend sa source à Glenbarrow dans les "Slieve Bloom Mountains" du Comté de Laois et partage avec la Suir et la Nore ("The Three Sisters", les trois sœurs) un large estuaire, Waterford Harbour qui débouche dans la Mer Celtique au sud-est de Waterford. Elle mesure 192 kilomètres. Elle est le 2ème plus long fleuve après la Shannon. La rivière Lerr est un de ses affluents. Avant de rejoindre la mer à Waterford, la Barrow traverse les villes de Portarlington, Monasterevin, Carlow, Graiguenamanagh et New Ross. Elle est également connectée au Grand Canal à Athy.
[5] dans le comté de Kildare
[6] Les Annales d’Ulster sont des chroniques de l’histoire médiévale irlandaise. Les entrées couvrent la période allant de 431 à 1540. Celles allant jusqu’à l’année 1489 furent compilées à la fin du 15ème siècle par le scribe Ruaidhri Ó Luinín, sous le patronage de Cathal Óg Mac Maghnusa, sur l’île de Belle Isle sur le lac Lough Erne, dans la province d’Ulster. Les entrées plus tardives furent rajoutées par d’autres auteurs.
[7] Le Chronicon Scotorum est une chronique irlandaise. Selon Nollaig O Muraile, le Chronicon Scotorum serait une collection d’annales appartenant au « groupe de Clonmacnoise », couvrant une période allant des temps préhistoriques jusqu’à l’année 1150, avec un certain nombre de lacunes. Il serait étroitement apparenté aux Annales de Tigernach. Il n’a subsisté que par une seule copie faite par Dubhaltach MacFhirbhisigh vers 1640 à partir d’un exemplaire qui n’existe plus. La copie de MacFhirbhisigh fut conservée par son ami, et probablement élève, Roderick O Flaherty, à la fin des années 1600, et elle se retrouva en France dans les années 1760, avant son rachat par le Trinity College de Dublin en 1776. Édité et publié par William M. Hennessy en 1866, il est considéré comme l’une des plus précieuses annales irlandaises grâce à ses informations datées, qui sont fréquemment faussées dans de semblables compilations.
[8] Le Ard rí Érenn désigne, dans la mythologie celtique et l’histoire médiévale de l’Irlande, le souverain qui règne sur la totalité de l’île. Ard rí signifie « roi suprême » et « Érenn » provient de la déesse Ériu, véritable personnification du pays
[9] Le Leinster est une des quatre provinces traditionnelles de l’Irlande. Recouvrant la partie orientale de l’île
[10] Rathvilly Moat, Comté de Carlow
[11] Les Annales des quatre maîtres ou, de façon plus complète, les Annales du royaume d’Irlande par les quatre maîtres sont des chroniques de l’histoire médiévale irlandaise. Les entrées couvrent la période allant du Déluge en 2242 de l’âge du monde, soit 2 958 av. jc à 1 616. Toutefois, les entrées les plus anciennes ne datent que de 550. Les annales consistent principalement en une compilation d’annales plus anciennes, bien qu’il y ait un peu de travail original. Cette compilation eut lieu entre 1632 et 1636 dans le monastère franciscain du comté de Donegal. Les entrées du 12ème siècle et précédentes ont été collectées dans de vieilles annales monastiques. Les entrées ultérieures ont été prises dans les registres de l’aristocratie irlandaise, comme les Annales d’Ulster, et enfin, les entrées du 17ème siècle viennent de souvenirs et d’observations personnelles.
[12] Uí Bairrche est un sept irlandais qui contrôle initialement le sud de l’ancienne province de Leinster ou « Cóiced Laigen » c’est-à-dire : « le cinquième de Laigin ». Un autre sept du sud Leinster associé au Uí Bairrche est le Fothairt. Le sud du Leinster était dominé par les Uí Cheinnselaigh au 8ème siècle. Le Uí Bairrche détenaient le territoire autour de Carlow, toutefois l’expansion du Uí Cheinnselaigh divise la parenté. Il en résulte qu’un branche des Uí Bairrche se maintient dans la vallée de la Barrow ; et une autre est contrainte de se déplacer vers le sud jusqu’à la côte près de Wexford
[13] Le fosterage, également appelé confiage par certains auteurs, est une pratique sociale consistant à confier durablement un enfant à un membre de la parentèle pour son éducation.
[14] Les Déisis sont un peuple de l’Irlande. Le nom Déisi qui signifie au sens propre « Peuple soumis ou Vassaux » est le nom porté pendant la période historique par deux populations d’Érainn l’une dans le royaume de Brega et l’autre dans le Munster.
[15] Situé dans le sud-ouest de l’île, le Munster, est l’une des quatre provinces d’Irlande. Il comprend six comtés. Au début du Moyen Âge, la plus grande partie de la province actuelle faisait partie du Royaume de Munster, dirigé par Eóganachta, qui succeda aux Dáirine et Corcu Loígde à partir du 7ème siècle. Les trois couronnes du drapeau de Munster ressemblent à celles du drapeau de Dublin et du blason de sudédois, elles représentent les trois royaumes issus de la séparation de la province au 12ème siècle : Thomond (nord), Desmond (sud), et Ormond (est). Ces derniers royaumes furent eux-mêmes absorbés par renonciation et restitution dans le Pairage d’Irlande comme comtés. Ces noms n’existent plus qu’indirectement aujourd’hui, en particulier pour le comté de Thomond.
[16] près de Leighlin, Comté de Carlow
[17] Les Uí Dúnlainge, (« petits-fils de Dúnlaing » en irlandais), appartenaient à une dynastie irlandaise du Leinster, qui faisaient remonter leur lignée jusqu’à Dúnlaing mac Énda Niada. On le disait cousin d’Énnae Cennsalach, ancêtre éponyme de leurs rivaux, les Uí Cheinnselaigh. Leurs prétentions à la royauté du Leinster ne rencontrèrent pas d’opposition après la mort d’Áed mac Colggen à la bataille de Ballyshannon le 19 août 738. La dynastie se divisa alors en trois branches qui se partagèrent la royauté en alternance entre 750 et 1050.
[18] Les Uí Cheinnselaigh ou Uí Cheinnsealaigh sont une dynastie de rois du Leinster dont le nom signifie en irlandais petit-fils de Cennsalach.