Bienvenue sur mon site historique. Bon surf

L’histoire pour le plaisir

Accueil du site > Histoire du 8ème siècle > Gouaram IV d’Ibérie ou Gurgen II d’Ibérie

Gouaram IV d’Ibérie ou Gurgen II d’Ibérie

lundi 1er janvier 2024, par lucien jallamion

Gouaram IV d’Ibérie ou Gurgen II d’Ibérie

Prince de Kalarzène-Djavakhétie vers 748

Développement du royaume d'Ibérie. Jusqu'à 580 (source : Viki/royaume d'Ibérie)Membre de la dynastie dite des Gouaramides [1].

Gouaram IV succède à son père Gouaram III d’Ibérie dit le Jeune vers 748 uniquement comme prince héréditaire de Kalarzène-Djavakhéti [2].

Il n’est pas reconnu comme prince-primat car le titre est attribué par l’empereur byzantin à son beau-pèreAdarnassé, un prince issu de la famille des Nersianides [3]. Il disparaît à une date inconnue.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l’Antiquité jusqu’au xixe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, 1990,

Notes

[1] Les Gouaramides ou la dynastie des Gouaramides est une branche cadette de l’antique maison royale d’Ibérie connue sous le nom de « Chosroïdes ». D’après Cyrille Toumanoff, les Gouaramides sont donc issus de la lignée de Gouaram ou Gorgénès 1er, petit-fils du roi Vakhtang 1er d’Ibérie par son épouse byzantine, qui aurait obtenu à titre héréditaire les principautés de Djavakhétie et Calarzène. Les Gouaramides règnent ensuite avec le titre de prince primat d’Ibérie pendant trois périodes (588-627, 684-748 et 779/780-786) comme vassaux de l’Empire byzantin ou du Calife arabe. Trois d’entre eux portent également le titre byzantin de curopalate. Les Gouaramides concluent des alliances matrimoniales avec les autres principales familles princières d’Ibérie, les Chosroïdes, les Nersianides et les Bagratides. Dans ce dernier cas, l’union de la fille de Gouaram III d’Ibérie avec le prince arménien Vasak réfugié en Ibérie est à l’origine de la dynastie nationale géorgienne des Bagrations.

[2] La Djavakhétie, et son annexe la Calarzène, étaient des principautés géorgiennes situées au sud-ouest du Karthli. Après la suppression par les Perses sassanides de la royauté d’Ibérie en 580, elles sont gouvernées par une branche de la dynastie chosroïde d’Ibérie issue de Léon (vers 534), un fils du roi Vakhtang 1er Gourgasali et de sa seconde épouse byzantine, dite par les historiens modernes des Gouaramides. Les principautés furent acquises vers 780 par le prince bagratide Adarnasé 1er. Elle a également constitué au cours de son histoire deux cantons de la province historique arménienne du Gougark.

[3] Les Nersianides ou princes Nersiani sont les membres d’une famille princière du haut Moyen Âge géorgien. Les princes de la famille Nersiani, que Cyrille Toumanoff désigne par le néologisme de « Nersianides », sont une famille féodale de la Géorgie médiévale dont l’ancêtre mythique Narsès apparaît à l’époque du règne de Vakhtang 1er d’Ibérie. Ils sont connus au 8ème siècle comme ducs dans le haut Karthli (Shida Karthli), et deux d’entre eux, Adarnassé et son fils Nersés, accèdent au rang de Prince-Primat d’Ibérie entre 748 et 780. Adarnassé III d’Ibérie, qui est un vassal de l’Empire byzantin, reçoit la haute dignité de curopalate. Cette famille est apparentée aux Gouaramides, et la fille d’Adarnassé épouse Gouaram IV d’Ibérie, le fils de Gouaram III d’Ibérie. Le second Prince-Primat de la famille des Nersiani, Nersés Ier d’Ibérie, qui est également vassal de Byzance jusqu’en 772, est déposé par les occupants arabes en 775 ; le titre de Prince-Primat est dévolu à son neveu Stéphanos III d’Ibérie, prince de Djavakhéti-Calarzène, de la famille des Gouaramides.