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Adarnassé III d’Ibérie

jeudi 30 novembre 2023, par lucien jallamion

Adarnassé III d’Ibérie

Prince-primat d’Ibérie de la dynastie des Nersianides, régnant de 748 à 760

Développement du royaume d'Ibérie. Jusqu'à 580 (source : Viki/royaume d'Ibérie)Fils de Nersé 1er Nersiani , duc d’Ibérie intérieure [1]]], et de son épouse, la 3ème fille du prince Mirian 1er de Kakhétie . D’abord eristavi [2], il aurait succédé sur le trône d’Ibérie au prince gouaramide [3] Gouaram III, dont le fils est son gendre.

Il porte le titre de curopalate [4] d’Ibérie. Ce titre byzantin montre le degré d’influence de Constantinople [5] en Géorgie, malgré une domination arabe. Il est mort en 760 et son filsNersé lui succède.


Adarnassé III d’Ibérie a épousé une noble géorgienne, dont il a eu 2 enfants.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu du texte de histoire de Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l’Antiquité jusqu’au xixe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, 1990, p. 236 et 533.

Notes

[1] [[La principauté d’Ibérie est un État géorgien du Caucase du Haut Moyen Âge. Elle fut établie, d’après les sources, entre 588 et 600 par le prince Gouaram, qui est considéré par l’ancienne historiographie géorgienne comme l’ancêtre des Bagratides géorgiens ou bien comme un descendant des anciens rois d’Ibérie. Son histoire de deux siècles est illustrée par les différentes invasions des Sassanides, des Byzantins, des Khazars et des Arabes, mais sa disparition en 891 ouvre le chemin à la lente unification de la Géorgie qui mène à la fondation du royaume de Géorgie en 1010.

[2] duc héréditaire d’Ibérie intérieure

[3] Les Gouaramides ou la dynastie des Gouaramides est une branche cadette de l’antique maison royale d’Ibérie connue sous le nom de « Chosroïdes ». D’après Cyrille Toumanoff, les Gouaramides sont donc issus de la lignée de Gouaram ou Gorgénès 1er, petit-fils du roi Vakhtang 1er d’Ibérie par son épouse byzantine, qui aurait obtenu à titre héréditaire les principautés de Djavakhétie et Calarzène. Les Gouaramides règnent ensuite avec le titre de prince primat d’Ibérie pendant trois périodes (588-627, 684-748 et 779/780-786) comme vassaux de l’Empire byzantin ou du Calife arabe. Trois d’entre eux portent également le titre byzantin de curopalate. Les Gouaramides concluent des alliances matrimoniales avec les autres principales familles princières d’Ibérie, les Chosroïdes, les Nersianides et les Bagratides. Dans ce dernier cas, l’union de la fille de Gouaram III d’Ibérie avec le prince arménien Vasak réfugié en Ibérie est à l’origine de la dynastie nationale géorgienne des Bagrations.

[4] La dignité de curopalate fut d’abord une fonction de la cour impériale byzantine avant de devenir l’un des titres les plus prestigieux du 6ème au 12ème siècle. Réservée aux membres de la famille impériale et à divers rois et princes du Caucase, elle finit par se déprécier et être reléguée à la fin des listes de préséance avant de tomber en désuétude sous les Paléologues. L’épouse d’un curopalate portait le titre de kouropalatissa.

[5] Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel, Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis le 16ème siècle par les historiens modernes.