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L’histoire pour le plaisir

Suppo II

jeudi 19 janvier 2023, par ljallamion

Suppo II (9ème siècle)

Comte italien

La Rocca Albornoz et le Pont des tours à SpolèteMembre de la famille des Supponides [1]. Fils d’ Adalgis de Spolète et de son épouse inconnue. Engelberge, l’épouse de Louis II d’Italie, est peut-être sa sœur.

Il est comte de Parme [2], Asti [3] et de Turin [4]. Conjointement avec son cousin Suppo III de Spolète, il est l’un des principaux magnats laïcs d’Italie sous le règne de Louis II.

Il épouse une fille de Wilfred comte de Plaisance [5] et aura 4 fils. Il laisse également une fille Bertilla exécutée pour adultère peu après 910 qui fut la première épouse de Bérenger de Frioul, le futur roi d’Italie.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suppone II »

Notes

[1] Les Supponides est le nom donné par l’historiographie moderne à une lignée noble d’origine franque qui devient une des familles les plus importantes du royaume d’Italie carolingien « regnum Italicum » au 9ème siècle. Ils ont pour origine le comte Suppo, qui apparaît en 817 comme un partisan zélé de l’Empereur Louis le Pieux. Lui et ses descendants reçoivent le duché de Spolète, ce qui les oppose aux Widonides une autre puissante famille d’origine franque d’Italie centrale. La famille des Supponides consolide ses positions dans le nord de l’Italie au cours des décennies 820, 830, et 840, en obtenant entre autres le contrôle de Brescia à titre héréditaire, Parme, Crémone et Plaisance.

[2] Parme, est une ville italienne de la province de Parme, dans la région d’Emilie Romagne. Située entre la chaîne des Apennins et la plaine du Pô, la ville est divisée en deux par la rivière Parma, affluent du Pô. En 1545, le pape Paul III Farnèse crée le duché de Parme et Plaisance et l’octroie à son fils Pierre Louis. Le nouvel État surgi du néant suscite l’hostilité des seigneuries voisines, la famille d’Este de Ferrare et Modène, la famille Gonzague de Mantoue, du pouvoir impérial lui-même et surtout de la noblesse locale. Les Farnèse le gouvernent jusqu’en 1731.

[3] Asti est une ville italienne située dans la province du même nom dont elle est le chef-lieu, dans le Piémont. Dans la seconde moitié du 6ème siècle la ville a été choisie comme siège pour l’un des 36 duchés qui étaient administrés par les Lombards. Le territoire d’Asti comprend une vaste zone qui s’étend d’Albenga aux Alpes Maritimes. Cela est resté ainsi quand l’Italie du Nord a été conquise par les Francs en 774, avec le titre de comté. À la fin de l’époque carolingienne Asti était gouvernée directement par ses évêques, qui étaient les principaux propriétaires de la région.

[4] Turin est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom et de la région du Piémont. Turin fut la capitale des États de Savoie de 1563 à 1720, du royaume de Piémont Sardaigne de 1720 à 1861 et du royaume d’Italie de 1861 à 1865.

[5] Plaisance est une ville italienne, chef-lieu de la province de Plaisance, située sur la rive droite du Pô, en Emilie Romagne (plaine du Pô). À Plaisance en 456, Ricimer, commandant des forces armées romaines, renversa l’empereur Avitus. Il épargna Avitus et lui permit de devenir évêque de Plaisance. En 1095, elle est le siège du concile de Plaisance, à l’origine de la première croisade. Au Moyen Âge, Plaisance fait partie du Saint Empire romain germanique et adhère à la Ligue lombarde. Cédée à la Papauté à l’issue des guerres d’Italie, elle fut unie à Parme en 1545 au sein du duché de Parme et Plaisance, sous la domination de la famille Farnese, puis passa aux Bourbons en 1732.