20 avril 2020, par lucien jallamion
Jean Stobée ou en latin Ioannes Stobaeus (5ème siècle)
Doxographe et compilateur grec de l’Antiquité
Natif, d’après son nom, de Stobi [1]. Son Anthologie nous a légué des fragments nombreux, parfois exclusifs, d’auteurs grecs de l’Antiquité. En l’absence d’indication précise, la liste des auteurs cités par Stobée, dont le plus tardif est Hiéroclès d’Alexandrie, conduit les éditeurs à situer la vie de ce compilateur dans la seconde moitié du 5ème siècle de notre ère.
L’absence d’allusion au christianisme (...)
20 avril 2020, par lucien jallamion
Flavius Apallius Illus Trocundes (? - 488)
Homme politique de la Rome antique-Consul pour l’Orient en 482
Parmi ses deux frères, Illus est un général byzantin, avec lequel il assiège Zénon à Sbidé pour le compte de Basiliscus.
Ensemble, ils quittent Basiliscus et accompagnent Zénon lors de son retour à Constantinople [1] à la fin d’août 476.
19 avril 2020, par lucien jallamion
Eustathe d’Antioche (mort après 338)
Évêque de Bérée [1], puis d’Antioche
Né à la fin du 3ème siècle à Sidé [2] en Pamphylie [3], il fut l’un des premiers à combattre la doctrine d’Arius [4].
Les ariens parvinrent à le faire déposer et exiler vers l’an 330, pour sabellianisme [5] et immoralité.
Ensuite, un schisme exista assez longtemps sous son nom, les eustathiens. L’essentiel des eustathiens fut réintégré dans l’Église officielle en 414, un petit groupe se maintint jusqu’en 482.
Il est Père de (...)
19 avril 2020, par lucien jallamion
Ceionius Rufius Albinus (préfet de l’Urbs de 389-391)
Fils de Gaius Ceionius Rufius Volusianus Lampadius et de sa femme Caecinia Lolliana.
Il est préfet de l’Urbs [1] en 389-391.
Il est le père de Ceionia Albina, femme de Valerius Poplicola, fils de Valerius Maximus Basilius et de sa femme Sainte Mélanie l’Ancienne, et de Rufius Antonius Agrypnius Volusianus.
18 avril 2020, par lucien jallamion
Némésios ou Némésius (vers 350- vers 420)
Évêque d’Émèse en Syrie-Théologien et philosophe chrétien
Il fit des études médicales. Converti au christianisme, il fut élu évêque d’Émèse [1], vers 400.
Némésius a laissé un traité sur La Nature de l’homme, en grec, tentative pour fusionner le savoir gréco-romain avec la Révélation chrétienne. Ce livre, écrit en grec, traduit en latin vers 1070 [2], eut un grand succès au Moyen Âge, mais on l’attribuait alors à Grégoire de Nysse. L’influence de cet ouvrage s’exerça (...)