Né à Londres, arrière-petit-neveu de Marie-Madeleine de Vignerot Duplessis Richelieu , 1ère duchesse d’Aiguillon [1], et petit-neveu de Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot, morte religieuse en 1705 et 2ème duchesse d’Aiguillon.
Son père Louis-Armand, marquis de Richelieu ; mari de Marie-Charlotte de La Porte de La Meilleraye ; fils de Jean-Baptiste Amador de Vignerot et petit-fils de François de Vignerot de Pont-Courlay, ce dernier étant un neveu du cardinal de Richelieu hérita de la terre d’Aiguillon mais ne réussit pas à se faire admettre comme titulaire du duché d’Aiguillon que lui avait pourtant légué sa tante Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot.
Le 12 août 1718, il épouse Anne-Charlotte de Crussol de Florensac , fille de Louis de Crussol de Florensac et de Louise-Thérèse de Senneterre de Châteauneuf, amie de Montesquieu et des philosophes.
Il est le père d’ Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis , général, secrétaire d’État.
Il est surtout connu pour son activité littéraire et sa participation à un petit cénacle composé de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé , princesse de Conti, de l’abbé de Grécourt et du père Vinot, de l’Oratoire [2].
Il composa ou participa à la composition d’œuvres badines et érotiques comme le Recueil de pièces choisies, recueil de pièces fort libres qu’il fit imprimer à 62 exemplaires sur ses terres de Véretz, ou la Suite de la nouvelle Cyropédie, ou Réflexions de Cyrus sur ses voyages, très librement inspiré de Xénophon. Il fut nommé membre honoraire de l’Académie des sciences [3] en 1744.