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Armand-Louis de Vignerot du Plessis d’Aiguillon

dimanche 23 janvier 2022, par ljallamion

Armand-Louis de Vignerot du Plessis d’Aiguillon (1683-1750)

Marquis de Richelieu-Duc d’Aiguillon en 1731-Pair de France, est un homme de lettres-Membre de l’Académie royale des sciences

Né à Londres, arrière-petit-neveu de Marie-Madeleine de Vignerot Duplessis Richelieu , 1ère duchesse d’Aiguillon [1], et petit-neveu de Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot, morte religieuse en 1705 et 2ème duchesse d’Aiguillon.

Son père Louis-Armand, marquis de Richelieu ; mari de Marie-Charlotte de La Porte de La Meilleraye  ; fils de Jean-Baptiste Amador de Vignerot et petit-fils de François de Vignerot de Pont-Courlay, ce dernier étant un neveu du cardinal de Richelieu hérita de la terre d’Aiguillon mais ne réussit pas à se faire admettre comme titulaire du duché d’Aiguillon que lui avait pourtant légué sa tante Marie-Madeleine-Thérèse de Vignerot.

Le 12 août 1718, il épouse Anne-Charlotte de Crussol de Florensac , fille de Louis de Crussol de Florensac et de Louise-Thérèse de Senneterre de Châteauneuf, amie de Montesquieu et des philosophes.

Il est le père d’ Emmanuel-Armand de Vignerot du Plessis , général, secrétaire d’État.

Il est surtout connu pour son activité littéraire et sa participation à un petit cénacle composé de Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé , princesse de Conti, de l’abbé de Grécourt et du père Vinot, de l’Oratoire [2].

Il composa ou participa à la composition d’œuvres badines et érotiques comme le Recueil de pièces choisies, recueil de pièces fort libres qu’il fit imprimer à 62 exemplaires sur ses terres de Véretz, ou la Suite de la nouvelle Cyropédie, ou Réflexions de Cyrus sur ses voyages, très librement inspiré de Xénophon. Il fut nommé membre honoraire de l’Académie des sciences [3] en 1744.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Armand-Louis de Vignerot du Plessis d’Aiguillon/ Portail du 18ème siècle/ Catégories  : Membre de l’Académie des sciences (France)/ Duc d’Aiguillon/ Maison de Richelieu

Notes

[1] Le duché-pairie d’Aiguillon est constitué en 1599 à partir des baronnies d’Aiguillon, de Montpezat, de Sainte-Livrade, de Madaillan et d’Almayrac, appartenances et dépendances Le noyau de ces possessions vient de Françoise de Montpezat, femme d’Alain de Foix-Candale (fils de Gaston II de Foix-Candale) et mère de Françoise de Foix-Candale. Cette dernière épouse en 1540 Honorat II de Savoie et enfante Henriette de Savoie-Villars, mère du duc Henri. En 1632, Richelieu saisit le duché-pairie, bien que les lettres de création aient prévu qu’il pourrait se transmettre à tous les héritiers d’Henri de Lorraine. Deux ans plus tard, la pairie est recréée sur la seule baronnie d’Aiguillon au profit d’un favori de Gaston d’Orléans. En 1635, Antoine de l’Age tombe en disgrâce et meurt. Le duché est dissout à sa mort. En 1638, Richelieu recrée le duché-pairie dans la forme qu’il avait sous Henri de Lorraine et l’attribue à sa nièce. Cette création prévoit que le duché pourra se transmettre parmi les héritiers tant mâles que femelles de la duchesse, à son libre choix.

[2] La société de l’Oratoire de Jésus et de Marie, également appelée Oratoire de France, forme une société de vie apostolique de droit pontifical. Elle constitue une société fille, distincte et indépendante de la Congrégation de l’Oratoire.

[3] L’Académie des sciences, nommée l’Académie royale des sciences lors de sa création en 1666, est l’une des cinq académies regroupées au sein de l’Institut de France et composée de 262 membres dont 28 femmes en mars 2016. Elle encourage et protège l’esprit de recherche, et contribue aux progrès des sciences et de leurs applications.