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Waltheof de Bernicie ou Waltheof 1er

mardi 7 septembre 2021, par ljallamion

Waltheof de Bernicie ou Waltheof 1er

Ealdorman de Bamburgh de la fin du 10ème siècle

Fils ou petit-fils d’Osulf, Waltheof est attesté en tant que dux [1] sur une charte du roi AEthelred le Malavisé datant de 994. Un autre ealdorman [2] nommé Northman apparaît sur la même charte, mais on ne sait rien à son sujet.

D’après le De obsessione Dunelmi [3], Waltheof est très âgé lorsque le roi écossais Malcolm II envahit la Northumbrie [4] en 1006 et reste cloîtré dans sa forteresse de Bamburgh [5]. C’est à son fils Uchtred le Hardi qu’il revient d’assurer la défense de la région.

Après qu’il a chassé les Écossais, AEthelred le Malavisé le récompense en lui offrant le comté d’York [6]. Bien que Waltheof soit apparemment encore en vie, Uchtred est alors seul comte de toute la Northumbrie.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Portail des Anglo-Saxons/ Catégories : Comte de Northumbrie

Notes

[1] Duc

[2] Un ealdorman est la personne qui dirige un comté dans l’Angleterre anglo-saxonne entre le 9ème siècle et le règne de Cnut le Grand (1016-1035). C’est un officier royal et un magistrat de haut rang, qui commande également l’armée de son comté en temps de guerre. Dans certaines chartes du Wessex, le terme est traduit par le latin dux ou præfectus.

[3] De obsessione Dunelmi est une chronique médiévale rédigée dans le Nord de l’Angleterre vers la fin du 11ème siècle ou le début du 12ème siècle. Son titre complet est De obsessione Dunelmi et de probitate Uhtredi comitis, et de comitibus qui ei successerunt, soit « Sur le siège de Durham et le caractère du comte Uchtred et des comtes qui lui ont succédé ». Il retrace en partie l’histoire de la Northumbrie au 11ème siècle, avec la succession des comtes de Bamburgh et leur vendetta avec Thurbrand et ses descendants. L’historienne Antonia Grandsen considère ce texte comme une biographie du comte Uchtred le Hardi et y voit la plus ancienne tentative de dresser l’histoire d’un comté anglais. Cependant, le texte lui-même se présente comme l’histoire de 6 manoirs appartenant en droit à l’évêque de Durham.

[4] La Northumbrie est un royaume médiéval situé dans le nord de l’actuelle Angleterre et constituait l’un des principaux royaumes de l’Heptarchie. Sa notoriété est surtout liée à son rôle dans la propagation du christianisme nicéen dans l’île et à la constitution d’un centre culturel d’importance européenne avec l’archevêché d’York. Le nom de Northumbria désigne à l’origine les terres envahies par les Angles au 6ème siècle situées au nord de la rivière Humber. La Northumbrie en tant que royaume se constitue au début du 7ème siècle par l’union de deux autres entités Angles : celle de Bernicie (Bernicia) au nord et celle de Deirie (Deira) au sud.

[5] Bamburgh est un village et une paroisse civile du Northumberland, en Angleterre. Il est situé sur la côte de la mer du Nord. Au 7ème siècle, Bamburgh est la capitale du royaume anglo-saxon de Bernicie. Au 10ème siècle, Bamburgh retrouve une certaine importance comme siège des seigneurs anglo-saxons qui règnent sur une partie de la Northumbrie, indépendamment du royaume viking d’York. Le château de Bamburgh est mis à sac par une armée viking en 993.

[6] York est une ville du nord de l’Angleterre. Située à la confluence de deux rivières, l’Ouse et la Foss, elle donne son nom au comté du Yorkshire. Fondée par les Romains sous le nom d’Eboracum, elle est l’une des villes majeures du royaume anglo-saxon de Northumbrie, puis la capitale du royaume viking de Jórvík. Elle est également le siège d’un archevêché de l’Église d’Angleterre. Après l’arrivée des Anglo-Saxons, York devint l’une des principales villes du royaume de Northumbrie sous le nom vieil anglais Eoforwic. Le roi Edwin y fut baptisé en 627. Elle devint le siège d’un évêché, puis d’un archevêché en 735. Tombée aux mains de la Grande Armée en 866, elle fut la capitale d’un royaume viking de 876 à 954 sous le nom de Jórvík, date de sa conquête définitive par le royaume d’Angleterre. Le 20 septembre 1066, Harald Hardrada s’empara de la ville, mais fut tué cinq jours plus tard par le roi Harold Godwinson à la bataille de Stamford Bridge, vainqueur qui devait périr à son tour à la bataille de Hastings peu de temps après. En 1190, Richard de Malbis et d’autres nobles d’York qui envisageaient de se joindre à Richard dans la troisième croisade profitèrent d’un incendie qui avait éclaté en ville pour faire courir une rumeur contre les Juifs. Les maisons de Benoît et Joce furent attaquées et ce dernier obtint la permission du gardien du château d’York d’y évacuer sa famille et l’ensemble des Juifs, probablement dans la tour de Clifford. Assaillis par la foule, les Juifs prirent peur et ne laissèrent pas rentrer le gardien qui avait quitté la tour. Il en appela au shérif, qui fit venir la milice du Comté. La tour de Clifford fut assiégée plusieurs jours. Un moine fit la cérémonie de sacrement chaque matin autour des murs comme pour sacraliser la lutte. Il fut écrasé d’une pierre jetée par les Juifs assiégés ; la colère de la foule devint alors une folie forcenée. Quand les Juifs de la tour de Clifford virent qu’ils n’avaient aucune alternative autre que de se soumettre au baptême ou périr aux mains de la foule, Yom-Tob ben Isaac de Joigny, tossafiste français et nouveau chef de la communauté, les exhorta à se tuer eux-mêmes plutôt que de succomber à la cruauté de leurs ennemis. Ceux qui étaient en désaccord furent autorisés à se retirer. Les autres se donnèrent la mort, après avoir mis le feu à leurs vêtements et marchandises pour éviter que ceux-ci ne tombent dans les mains de la foule.