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Anahita

mercredi 28 juillet 2021, par lucien jallamion

Anahita

Ancienne divinité perse

Le culte de cette déesse a atteint son apogée en Iran. On peut aussi rapprocher Anahita de la déesse sémitique [1] Ishtar . Anahita est, d’après la mythologie perse, la mère de Mithra.

Anahita n’est pas citée dans les premiers chapitres de l’Avesta [2] ; son culte aurait été en contradiction avec la volonté monothéiste du zoroastrisme [3] tel qu’il est présenté dans les Gathas [4]. Il a fallu attendre la période avestique [5] pour que des prêtres permettent le culte de la déesse.

Durant la période hellénistique, Anahita a été associée au culte de Mithra. Une inscription datant de l’an 200 av. jc dédicace un temple séleucide [6] d’Iran à Anahita, Vierge immaculée, Mère du seigneur Mythras.

Le Temple d’Anahita à Kangavar [7] en Iran est l’un des plus importants temples dédiés à la déesse.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Anahita/ Portail de l’Iran/ Divinité perse

Notes

[1] Les langues sémitiques sont un groupe de langues parlées dès l’Antiquité au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans la Corne de l’Afrique.

[2] L’Avesta est l’ensemble des textes sacrés de la religion mazdéenne et forme le livre sacré, le code sacerdotal des zoroastriens. Il est parfois connu en Occident sous l’appellation erronée de Zend Avesta. Les parties les plus anciennes, celles des gathas, sont dans une langue aussi archaïque que celle du Rig Veda (sanskrit védique), le « gathique », les autres en avestique tardif. Le tout est écrit dans l’alphabet avestique.

[3] Le zoroastrisme est une religion monothéiste de l’Iran ancien. Elle est une adaptation du mazdéisme et tire son nom de son « prophète » ou fondateur Zarathoustra, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs. Cette réforme est intervenue au cours du 1er millénaire av. jc. Le zoroastrisme a fait fonction de religion officielle de l’empire perse à trois reprises (sous le roi Hystaspès, sous les Achéménides, et sous les Sassanides jusqu’en 651, date de l’assassinat du dernier roi zoroastrien). Malgré l’arrivée de l’islam et les persécutions qui en découlèrent, il a réussi à se maintenir dans le patrimoine culturel iranien, afghan et d’Asie centrale. En effet, les Iraniens, les Kurdes et les Afghans, indépendamment de leur religion, accordent beaucoup d’importance aux fêtes zoroastriennes, en particulier celle de Nowruz, le nouvel an zoroastrien, célébré le 21 mars

[4] Les Gathas sont cinq hymnes, attribués à Zoroastre, qui constituent la première partie de l’Avesta et le cœur de la liturgie zoroastrienne.

[5] L’avestique, jadis appelée zend, est une langue iranienne ancienne, attestée sous sa forme liturgique dans le livre sacré des zoroastriens, l’Avesta. Parente éloignée du vieux-perse, elle est la langue iranienne orientale la plus anciennement attestée, ce qui la rend importante pour la reconstruction du proto-iranien et du proto-indo-iranien.

[6] Les Séleucides sont une dynastie hellénistique issue de Séleucos 1er, l’un des diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. Le cœur politique du royaume se situe en Syrie, d’où l’appellation courante de « rois de Syrie ». Les Séleucides règnent jusqu’au 2ème siècle av. jc sur la Babylonie et la Mésopotamie dans la continuité des Perses achéménides.

[7] Kangavar est une ville située à l’ouest de l’Iran, dans la province de Kermanshah.