Notes
[1] Le livre de l’Exode est le deuxième livre de la Bible et de l’Ancien Testament. Il raconte l’exode hors d’Égypte des Hébreux sous la conduite de Moïse, le don des Dix Commandements et les pérégrinations du peuple hébreu dans le désert du Sinaï en direction de la Terre promise.
[2] Le Lévitique est le troisième des cinq livres de la Torah (Pentateuque). Il doit son nom au terme « lévite », désignant les membres de la tribu de Lévi, traditionnellement préposés au Temple et dont sont issus les prêtres (Cohanim). Il parle des devoirs sacerdotaux en Israël. Il met l’accent sur la sainteté de Dieu et le code selon lequel son peuple pouvait vivre pour devenir saint. Son but est d’enseigner les préceptes moraux et les rituels religieux de la loi de Moïse.
[3] Le Livre des Nombres est le quatrième livre de la Bible. Ce livre regroupe tous les éléments qui ont pris place entre la sortie d’Égypte et l’arrivée en terre promise. Il doit son titre aux nombreux dénombrements ou recensements des Israélites qu’il comporte, mais cela ne représente pas l’essentiel de l’ouvrage. Ce texte aborde des thèmes variés et on y trouve des récits, des textes de lois, des prophéties et des listes généalogiques. Il relate l’histoire du voyage d’Israël depuis le mont Sinaï jusqu’aux plaines de Moab à la frontière de Canaan. Un de ses enseignements les plus importants est que le peuple de Dieu doit agir selon la foi, faisant confiance à ses promesses, s’il veut continuer avec succès. Il raconte le châtiment infligé par Dieu à Israël pour sa désobéissance et donne des renseignements sur les lois israélites. La tradition attribue son écriture à Moïse, mais les tensions et contradictions internes du livre, ainsi que le vocabulaire employé et les allusions à des événements historiques, incitent la recherche moderne à situer plutôt son écriture entre le 8ème siècle av. jc et le 6ème siècle av. jc.
[4] La tribu de Lévi est une des 12 tribus d’Israël. Cette tribu relève du patriarcat de Lévi qui est le 3ème fils de Jacob, fils d’Isaac, lui-même fils d’Abraham. Sa mère se nomme Léa (Léah), fille de Laban.
[5] Le grand prêtre est le titre que portait le premier des prêtres dans la religion israélite ancienne et dans le judaïsme classique, depuis l’émergence de la nation israélite jusqu’à la destruction du Second Temple de Jérusalem. Les grands prêtres, comme d’ailleurs tous les prêtres, appartenaient à la lignée d’Aaron. Pendant la période du Second Temple, le grand prêtre exerça souvent la charge de président du Sanhédrin. Son rôle déclina avec l’occupation romaine (à partir de 63 av. jc) puis la fonction de grand Prêtre disparut avec la destruction du Second Temple.
[6] Un cohen est un prêtre du dieu d’Israël. Bien que la Bible ambitionne de faire des Israélites un « royaume de cohanim » (Exode 19:6), elle est en pratique conférée aux seuls descendants mâles d’Aaron, le frère de Moïse de la tribu de Lévi. Le cohen des ères biblique et antique a pour tâche d’assurer le culte du Temple et l’offrande des sacrifices, la bénédiction du peuple d’Israël, l’évaluation des marques soupçonnées de conférer l’impureté, et l’application de la loi divine. Il est placé sous l’autorité du cohen gadol (« grand prêtre »), seul habilité à rencontrer Dieu lorsqu’il se manifeste dans le saint des saints lors du jour des propitiations. Consacré au culte, le cohen n’a pas de part à la partition des terres mais les enfants d’Israël sont enjoints à le sanctifier et à lui remettre une part de leurs récoltes, bétails et offrandes. En raison de sa sainteté, il est attendu du cohen qu’il soit en état de pureté lorsqu’il les consomme ou qu’il officie au rituel, et qu’il se garde scrupuleusement de l’impureté rituelle ; cette pureté touche l’ensemble des domaines y compris conjugal, et ils ne peuvent prendre pour épouse une prostituée, une divorcée, une veuve, une convertie ou une femme désécrée. (Une veuve est autorisée au Cohen, sauf pour le cas du Grand Prêtre - Cohen Gadol - qui a un statut particulier)
[7] Le Sinaï est une péninsule égyptienne d’environ 60 000 km², à la forme triangulaire et située entre la mer Méditerranée (au nord) et la mer Rouge (au sud). Elle est géographiquement située en Asie du Sud-Ouest. Sa frontière terrestre longe le canal de Suez à l’ouest et la frontière entre l’Égypte et Israël et la bande de Gaza au nord-est.
[8] Dans la Bible, les Tables de la Loi sont des tables en pierre sur lesquelles Dieu a gravé le Décalogue remis à Moïse. Leur figuration traditionnelle est devenue un des symboles du judaïsme, utilisé en particulier au fronton des synagogues.
[9] chose interdite par le deuxième commandement
[10] Le djebel Haroun (mont d’Aaron) est une montagne de Jordanie, probablement connue dans la Bible sous le nom de mont Hor, lieu de la mort du grand prêtre Aaron. Le mont Hor est décrit, dans le livre des Nombres, comme le lieu de la mort d’Aaron, frère de Moïse et premier grand prêtre des Hébreux. Il aurait perdu la vie sur les flancs de la montagne à l’âge de 123 ans. Il ne doit pas être confondu avec un autre mont Hor, situé bien plus au nord (peut être identifiable au mont Hermon).
[11] La Torah ou Thora est, selon la tradition du judaïsme, l’enseignement divin transmis par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï et retransmis au travers de ses cinq livres ainsi que l’ensemble des enseignements qui en découlent. Elle est composée de cinq livres désignés en hébreu par un des premiers mots du texte et traditionnellement en français : la Genèse (Berēshīṯ : Commencement), l’Exode (Shemōṯ : Noms), le Lévitique (Wayyiqrā : Et il appela), les Nombres (Bamiḏbar : Dans le désert) et le Deutéronome (Devarim : Paroles). Elle contient, selon la tradition juive, 613 commandements