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Francisco de Radès et Andrada

vendredi 15 janvier 2021, par ljallamion

Francisco de Radès et Andrada (mort en 1599)

Historien espagnol

Originaire de Tolède [1], moine et prieur du couvent bénédictin de Jaén [2] et aumônier de Philippe II et écrivit la “Chronica des trois ordres et cauallerias de Sanctiago”. Son travail a servi de source à plusieurs comédies historiques de Lope de Vega. Comme il détenait le titre de frey [3], il devait également être un moine de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem [4].

Concernant sa rigueur historique, il a utilisé les documents de manière exhaustive : Cependant, bien qu’il ait visité les archives d’Uclés [5] et de Calatrava [6], mais ne l’a pas fait avec celles de l’ordre de Alcántara [7] à San Benito de Alcántara, les informations sur cet ordre méritent donc moins de crédit.

Il a également écrit une “Généalogie des Ponces de León” conservée à la Bibliothèque nationale.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé Francisco de Rades y Andrada/ Traduit par mes soins

Notes

[1] Tolède est une ville qui se trouve dans le centre de l’Espagne, capitale de la province du même nom et de la communauté autonome de Castille-La Manche. Lors des Grandes invasions du 5ème siècle qui ravagèrent un Empire romain d’Occident déclinant, Tolède est pillée à plusieurs reprises par les Barbares (Vandales, Suèves et Alains) qui ont envahi la péninsule Ibérique à partir de l’an 409. À partir du milieu du 6ème siècle, Tolède devient la capitale des Wisigoths, devenus les nouveaux maîtres d’une grande partie de la péninsule. Au début du 8ème siècle, lors de la conquête musulmane de l’Espagne, le dernier souverain wisigoth, Rodrigue, est battu par le conquérant arabe Tariq ibn Ziyad à la bataille de Guadalete en 711. Tolède tombe aux mains des musulmans en 712. À partir de là, la ville fait partie du Califat omeyyade, puis de l’Émirat de Cordoue (755–929), et enfin du Califat de Cordoue. Le 25 mai 1085, en pleine Reconquista, les chrétiens dirigés par le roi Alphonse VI de Castille reprennent Tolède aux musulmans.

[2] Jaén est une ville espagnole ainsi qu’un municipio, capitale de la province du même nom au nord-est de l’Andalousie. La ville de Jaén se dresse au pied de la Colline Sainte-Catherine (Cerro Santa Catalina), et reste très marquée par l’urbanisme médiéval : placettes et ruelles au tracé irrégulier s’adaptant au caractère fortement pentu du site définissent l’aspect du centre historique. La cité est d’ailleurs dominée par la silhouette de la forteresse médiévale bâtie au sommet de la colline. Jaén se situe par ailleurs au sein d’une région aux terres fertiles, traversées par le fleuve Guadalquivir. Vers le sud et le sud-est se trouvent la Sierra de Jaén et le mont Jabalcuz qui enserrent la ville. Au nord de la ville s’étend la vallée du Guadalbullón, rivière qui passe à proximité de la ville.

[3] Frère en espagnol

[4] L’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, généralement connu, dès le 12ème siècle, sous le nom de Ordo Hospitalis Sancti Johannis Hierosolymitani, est un ordre religieux catholique hospitalier et militaire qui a existé de l’époque des Croisades jusqu’au début du 19ème siècle. Son origine remonterait à la fin du 11ème siècle dans l’établissement des marchands amalfitains à Jérusalem et la création d’hôpitaux, d’abord à Jérusalem, puis en Terre sainte, d’où leur nom d’« Hospitaliers ». À la suite de donations, ils vont posséder des établissements, prieurés et commanderies dans toute l’Europe catholique. À l’instar des Templiers, il assume rapidement une fonction militaire pour défendre les pèlerins qu’il accueille sur les chemins de Jérusalem, puis pour combattre les Sarrasins aux côtés des Francs de Terre sainte. Après l’expulsion des Croisés de Terre sainte en 1291, l’Ordre s’installe à Chypre avant de conquérir l’île de Rhodes en 1310 et de devenir une puissance maritime pour continuer à être le rempart de la chrétienté contre les Sarrasins. À la suite de la disparition de l’ordre du Temple en 1314, les Hospitaliers reçoivent les biens des Templiers, ce qui fait d’eux l’ordre le plus puissant de la chrétienté. Expulsé de Rhodes en 1523 par la conquête turque, l’Ordre s’installe à Malte en 1530, dont il est considéré comme le souverain, par décision de Charles Quint.

[5] Uclès, en espagnol Uclés, est une petite municipalité de Castille-La Manche, en Espagne. Située au nord-est de la province de Cuenca. Uclés fut à partir de 1174 une commanderie puis le prieuré (siège) de l’ordre de Santiago.

[6] L’ordre de Calatrava est un ordre militaire hispanique fondé au 12ème siècle. Il est le premier ordre militaire espagnol. Au milieu du 12ème siècle, la plaine du Campo de Calatrava est le théâtre de luttes incessantes entre chrétiens et musulmans. En 1147, le roi de Castille, Alphonse VII l’empereur conquiert la forteresse musulmane de Qal’at Rabah (en espagnol : Calatrava), bâtie au bord du fleuve Guadiana, et la confie aux Templiers. 10 ans plus tard, incapables de la défendre face à l’offensive des Almohades, les Templiers renoncent et la remettent à son successeur Sanche III. Face à une situation critique, en particulier pour la ville de Tolède, ce dernier réunit ses conseillers et ses proches et offre la forteresse à celui qui se sentirait capable de la défendre. À la surprise et sous les moqueries des présents, Raymond, abbé du monastère cistercien de Santa María la Real de Fitero, en Navarre, petite-fille de l’abbaye de Morimond, relève le défi. Conseillé par Diego Velázquez, un ancien guerrier devenu moine, il y installe quelques chevaliers le 1er janvier 1158. À eux deux, et avec l’aide de l’abbaye de Fitero, ils arrivent à constituer une armée de vingt mille moines-soldats. Les Musulmans refusent la bataille et se retirent plus au sud. La communauté mise en place pour la défense de la forteresse est érigée en ordre militaire par une bulle du pape Alexandre III en date du 14 septembre 1164.

[7] L’Ordre d’Alcántara (initialement Ordre de Saint-Julien de pereiro) est un ordre militaire hispanique fondé au 12ème siècle.