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Quintus Fabius Postuminus

dimanche 6 décembre 2020, par ljallamion

Quintus Fabius Postuminus

Sénateur romain des 1er et 2ème siècles-Consul suffect en 96

emblème consul À la fin du règne de Domitien, dans le courant de l’année 96, avant l’assassinat de l’empereur, il est consul suffect [1].

En 97, Pline le Jeune cherche à faire accuser les délateurs du règne de Domitien, alors que le courant majoritaire au Sénat prône l’amnistie générale. Pline est débouté, et Fabius Postuminus fait partie de ceux qui s’oppose à un procès des délateurs, défendant notamment Publicius Certus.

Sous Trajan, entre fin 101 et début 102 et 103/104, Fabius Postuminus est gouverneur [2] en Mésie inférieure [3], remplaçant le général Manius Laberius Maximus après les batailles contre les Daces [4] et leurs alliés lors de l’hiver 101/102, notamment celle d’Adamclisi [5]. C’est Aulus Caecilius Faustinus qui lui succède vers 103/104.

Vers 111/112, il est proconsul d’Asie [6].

Vers l’année 113 à peut-être 117, il est préfet de Rome [7]. Lors de l’avènement d’Hadrien à l’Empire, c’est Quintus Baebus Macer qui occupe la préfecture.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Quintus Fabius Postuminus/ Portail de la Rome antique/ Consul de l’Empire romain

Notes

[1] Parfois, un consul décède ou démissionne avant la fin de son mandat de douze mois. Le consul restant rétablit la collégialité par l’élection intermédiaire si le délai restant le permet ou par la désignation directe d’un consul suffectus (du participe passé du verbe sufficere, « remplacer »). Ce consul entre en fonction immédiatement, il a les mêmes privilèges et les mêmes pouvoirs que le consul remplacé mais il n’est en charge que pour la durée du mandat qui reste à couvrir. Enfin, le consul suffect ne donne pas son nom à l’année, à l’inverse du consul dit ordinaire.

[2] légat d’Auguste propréteur

[3] La Mésie est une contrée balkanique de l’Europe ancienne, entre le Danube et la Macédoine. Elle recouvre un territoire inclus dans le nord de l’actuelle Bulgarie, l’actuelle Serbie et une petite partie de la Roumanie. Initialement peuplée par les Thraces, la région accueille à partir du 8ème siècle av. jc des colons grecs qui s’installent sur le littoral. Au 1er siècle av. jc, les Romains, maîtres de la zone, y fondent la province de Mésie, qui fera partiellement partie de l’empire d’Orient par la suite.

[4] La Dacie est, dans l’Antiquité, un territoire de la région carpato-danubiano-pontique correspondant approximativement à ceux des actuelles Roumanie, Moldavie et des régions adjacentes.

[5] La bataille d’Adamclisi, livrée durant l’hiver 101/102, près d’Adamclisi en Mésie (aujourd’hui en Dobroudja, Roumanie), est l’une des plus importantes des guerres daciques de Trajan, opposant l’Empire romain aux Daces de Décébale et leurs alliés. Trajan fonde un vicus pour des vétérans et fait élever un tropaion, le Tropaeum Traiani, près du lieu de la bataille pour commémorer sa victoire.

[6] La province romaine d’Asie comprenait la Carie, la Lydie, la Mysie, la Phrygie et la Troade.

[7] Le préfet de Rome ou préfet de la Ville est une magistrature romaine non collégiale et non élective, chargée de gouverner la ville. Si les historiens romains mentionnent durant la monarchie romaine et la République archaïque une délégation temporaire et épisodique pour défendre la ville en l’absence des titulaires du pouvoir, la préfecture de Rome n’est une magistrature réelle que sous l’Empire.