Auteur “des Saturnales”, et du “Commentaire au Songe de Scipion”. Il est né à Sicca [1] en Numidie [2].
C’est avec saint Augustin et Cassiodore l’un des passeurs de témoin à la fin de l’Antiquité romaine, notamment en ce qui concerne la question de l’âme.
Les œuvres de Macrobe sont relativement connues depuis longtemps, mais on ne sait rien ou pratiquement rien sur leur auteur. Son patronyme est incertain, puisqu’il se désigne lui-même, ou est désigné parfois sous le nom de Theodosius.
Il existe de fortes présomptions pour que Macrobe et le poète Avianus ne soient qu’une seule et même personne. Diverses conjectures en ont fait un citoyen romain d’Afrique du Nord, d’autre un patricien espagnol venu exercer une carrière de haut fonctionnaire à Rome.
On sait donc qu’il fut un haut fonctionnaire de l’Empire romain, puisque les incipit des manuscrits portent la mention : vir clarissimus et illustris [3]. Selon A. Cameron, il aurait été préfet du prétoire en 430.