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Jacques de Nisibe ou Jacob de Nisibe

lundi 5 octobre 2020, par ljallamion

Jacques de Nisibe ou Jacob de Nisibe (mort en 338)

Ascète chrétien-Un des premiers évêques de Nisibe

Jacques est né à Nisibe [1]. Il se retire dans le désert comme ermite [2] avant que la communauté chrétienne de sa ville ne l’élise comme évêque vers 308.

L’Empire romain connaît alors une vague de répression contre les chrétiens qui se termine par la promulgation par l’empereur Galère d’un édit de tolérance en 311 [3]. C’est en sa qualité d’évêque qu’il assiste au concile de Nicée en 325 [4], puis se signale par son opposition à l’arianisme [5] dans les débats sur la divinité de Jésus-Christ.

Il serait à l’origine de l’École théologique de Nisibe [6], dont saint Éphrem le Syrien sera le plus célèbre représentant.

D’après Éphrem le Syrien, saint Jacques de Nisibe se serait illustré par ses prières lors du premier siège de Nisibe par le roi des Perses Shapur II, en 337. Il serait mort pendant ce siège le 15 juillet 337

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Jacques de Nisibe/ Portail du christianisme orthodoxe/ Portail du catholicisme/ Catégories : Saint catholique et orthodoxe/ Édesse (époques romaine et byzantine)

Notes

[1] ville située aux confins des empires romain et perse, passée plusieurs fois de l’une à l’autre domination, située aujourd’hui dans le sud-est de la Turquie

[2] L’ermite ou l’anachorète est une personne (le plus souvent un moine) qui a fait le choix d’une vie spirituelle dans la solitude et le recueillement. Les ermites étaient à l’origine appelés anachorètes, l’anachorétisme (ou érémitisme) étant l’opposé du cénobitisme. L’ermite partage le plus souvent sa vie entre la prière, la méditation, l’ascèse et le travail. Dans l’isolement volontaire, il est à la recherche ou à l’écoute de vérités supérieures ou de principes essentiels.

[3] Le 30 avril : peu avant sa mort, l’empereur Galère promulgue un édit à Serdica (Sofia) accordant la tolérance sur le christianisme.

[4] Le premier concile œcuménique se tint à Nicée, de la fin mai au 25 juillet 325. Il eut pour objectif principal de définir l’orthodoxie de la foi, à la suite de la controverse soulevée par Arius sur la nature du Christ.

[5] L’arianisme est un courant de pensée théologique des débuts du christianisme, due à Arius, théologien alexandrin au début du 4ème siècle. La pensée de l’arianisme affirme que si Dieu est divin, son Fils, lui, est d’abord humain, mais un humain disposant d’une part de divinité. Le premier concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l’arianisme. Il fut dès lors qualifié d’hérésie par les chrétiens trinitaires, mais les controverses sur la double nature, divine et humaine, du Christ (Dieu fait homme), se prolongèrent pendant plus d’un demi-siècle. Les empereurs succédant à Constantin revinrent à l’arianisme et c’est à cette foi que se convertirent la plupart des peuples germaniques qui rejoignirent l’empire en tant que peuples fédérés. Les wisigoths d’Hispanie restèrent ariens jusqu’à la fin du 6ème siècle et les Lombards jusqu’à la moitié du 7ème siècle.

[6] L’école théologique de Nisibe fut une des grandes écoles théologiques des premiers siècles du christianisme. Elle fut la continuatrice de l’école d’Édesse (dite aussi école des Perses) après la fermeture de celle-ci en 489. Elle occupe une place importante dans l’histoire de l’Église de l’Orient.