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Quintus Petillius Cerialis Caesius Rufus

mercredi 24 janvier 2018, par lucien jallamion

Quintus Petillius Cerialis Caesius Rufus (vers 30-vers 83)

Sénateur romain et chef de guerre dans la seconde moitié du 1er siècle de notre ère

Les négociations de paix entre le chef des Bataves Claudius Civilis et le général romain Quintus Petillius Cerealis sur le pont démoli. Dans les airs, la renommée ou l'honneur avec des couronnes de laurier pour les deux leaders. De chaque côté du pont, les soldats des deux armées attendent. (Musée d'État d'Amsterdam). Source : wiki/Quintus Petillius Cerialis/ domaine publicPetillius Cérialis était liée à la famille impériale des Flaviens [1], peut-être était-il le mari de Domitilla la Jeune, la fille de Vespasien.

Il occupa son premier poste important en tant que légat de la Legio IX Hispana dans la province de Bretagne [2] sous les ordres du gouverneur Caius Suetonius Paulinus . À cette époque, lors de la révolte de Boadicée en 60/61.

Cérialis subit une sévère défaite avec la Legio IX devant les tribus rebelles des Iceni [3] et des Trinovantes [4] à Camulodunum [5] conduits par la reine Boadicée. Il dut se retirer avec la cavalerie de sa légion dans un camp retranché, mais il n’en perdit pas moins toute son infanterie. Le gouverneur Suetonius Paulinus réussit enfin à briser l’insurrection. Pour Petillius Cerealis cette défaite signifiait un retard de sa carrière. Il ne put revêtir le consulat que près de 10 ans plus tard.

En tant que membre de la famille de Vespasien Vitellius fit de lui son otage pendant l’année des quatre empereurs en 69. Cerialis réussi à s’enfuir, et il fut lors de la conquête de Rome au profit de Vespasien, un des chefs de la cavalerie.

Ce succès et la confiance de son parent lui assurèrent au début de 70 le commandement des forces armées de la province de Germanie inférieure [6]. Une fois de plus, Cerialis dû faire face à une révolte locale, cette fois de la rébellion batave [7], au cours de laquelle les tribus locales, conduites par Iulius Civilis , un noble romanisé, assiégèrent deux légions romaines dans le double camp de légionnaires de Vetera [8]. Là encore il remporta la victoire. Cérialis aurait refusé de se joindre à une rébellion de Domitien contre son propre père, Vespasien.

C’est probablement en l’an 70 qu’il devint pour la première fois consul suffect [9].

En 71 il fut nommé gouverneur de Bretagne, Cnaeus Julius Agricola servit sous ses ordres en tant que commandant de la Legio XX Valeria Victrix.

À cette occasion Cerialis combattit contre les Brigantes [10]. En l’an 74, il quitta la Bretagne pour commencer en mai son deuxième consulat à Rome comme consul suffect avec comme collègue Titus Clodius Eprius Marcellus .

Selon Tacite, c’était plus un brave soldat qu’un général prudent et, pour un but déterminé, il préférait jouer le tout sur une seule carte. Il avait une éloquence naturelle, qui entraînait tout de suite ses soldats. Sa loyauté envers ses supérieurs était inébranlable.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Petilius Cerialis »

Notes

[1] Les Flaviens sont une dynastie d’empereurs romains issus de la gens Flavii, qui ont régné de 69 à 96 sur l’Empire romain. Les Flaviens parviennent au pouvoir en 69, lors de la première guerre civile depuis le début du règne d’Auguste, connue sous le nom d’Année des quatre empereurs. Après la chute de Galba puis d’Othon, Vitellius parvient au trône impérial dans le courant de l’année 69. Sa prétention au trône est rapidement contestée par des légions stationnées dans les provinces de l’Est, qui déclarent leur commandant Vespasien empereur à sa place. La seconde bataille de Bedriacum fait pencher la balance de manière décisive en faveur des forces de Vespasien, qui entre dans Rome le 20 décembre. Le lendemain, le sénat romain le déclare officiellement empereur, inaugurant ainsi la dynastie flavienne. Bien que la dynastie ait assez peu duré, plusieurs événements historiques, économiques et militaires significatifs ont eu lieu au cours du règne des Flaviens. Il revient à ces empereurs de remettre de l’ordre dans les finances de l’État, épuisées par Néron et ses fastes, ainsi que d’effacer les séquelles de l’année qui vient de s’écouler.

[2] La Bretagne ou Britannie (Britannia en latin) est la province romaine qui, du premier au quatrième siècle, couvrait une partie de l’île de Grande-Bretagne correspondant à des territoires qui devinrent par la suite ceux de l’Angleterre, du pays de Galles et du sud de l’Écosse.

[3] Les Iceni ou Icènes étaient un peuple brittonique présent dans la région qui est aujourd’hui le Norfolk et le Suffolk au nord-est de la Bretagne, entre le 1er siècle av. jc et le 1er siècle apr. jc. Aux suites de la bataille dite de Watling Street, qui entraîna la mort de plus de 80 000 Celtes Brittoniques de la coalition armée contre l’armée de l’ Empire Romain, cette grande défaite, qui verra aussi la mort de la Reine Boudicée, entraînera de grandes représailles contre les peuples Brittoniques, dont les Icènes, ce qui entraînera la quasi-disparition des ethnies Brittoniques.

[4] Les Trinovantes (ou Trinobantes) est l’un des peuples bretons les plus puissants de la protohistoire de la Grande-Bretagne, avant l’occupation romaine. Leur territoire se situait au nord de l’estuaire de la Tamise, dans les actuels comtés d’Essex et de Suffolk. Leur capitale Camulodunon se situait sur le lieu de l’actuelle ville de Colchester, une des localisations supposées de Camelot. Ils avaient pour voisins les Icènes au nord, les Catuvellauni à l’ouest et les Cantiaci au sud.

[5] Camulodunum est l’oppidum du peuple breton des Trinovantes, situé près de l’actuelle ville de Colchester (comté d’Essex) dans l’île de Bretagne. Le toponyme signifie « forteresse de (du dieu) Camulos ».

[6] La Germanie inférieure, Germanie seconde ou Basse-Germanie selon les auteurs, est une province romaine établie vers 90 par Domitien autour de la vallée de la Meuse, à l’ouest du Rhin, dans ce que sont aujourd’hui le sud des Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, une partie du nord-est de la France (Ardennes), et du nord-ouest de l’Allemagne. La capitale de la Germanie inférieure est Colonia Claudia Ara Agrippinensium l’actuelle ville de Cologne, également la capitale du peuple des Ubiens.

[7] Les Bataves sont un ancien peuple germanique implanté à l’embouchure du Rhin. Avant et après la conquête romaine, ils peuvent être aussi décrits en tant que Belges des bords du Rhin, ainsi que le suggèrent leurs liens avec les Trévires lors de la révolte dite des Bataves conduite par Gaius Julius Civilis ou leurs constantes implications dans le maintien de l’ordre en Bretagne romaine.

[8] près de l’actuel Xanten

[9] suppléant

[10] une tribu du nord de l’actuelle Angleterre