Il a traduit une partie du “Timée de Platon” [1] en latin, accompagné d’un important commentaire.
Son commentaire reprend la plus grande partie du chapitre “Astronomie de l’Exposition des connaissances mathématiques utiles” à la lecture de Platon de Théon de Smyrne .
Il y expose les connaissances astronomiques au 1er siècle et, à côté des modèles d’Eudoxe et d’Hipparque, le modèle attribué à Héraclide du Pont, qui fait circuler Aphrodite autour du Soleil.
Le Moyen Âge n’a connu de Platon que ce livre, jusqu’en 1158 quand Henri Aristippe traduisit en latin le Ménon [2] et le Phédon [3] . C’est à travers Chalcidius que se concevra “l’Âme du monde comme perspective trinitaire” évoquée par les chartrains Bernard de Chartres , Thierry de Chartres , ainsi que la notion d’univers clos ordonné [4].
Le livre fut imprimé par Johannes Meursius, à Leyde, en 1617. Il y a débat quant à la datation. L’ouvrage est dédicacé à Osius qui pour certains serait évêque de Cordoue [5], acteur important du concile de Nicée [6] en 325.