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Cyriaque de Jérusalem ou Quiriace

lundi 29 janvier 2024, par lucien jallamion (Date de rédaction antérieure : 14 décembre 2013).

Cyriaque de Jérusalem ou Quiriace

Le martyre de saint Judah Quiriace, miniature du martyrologe de saint Basile.

Né à Jérusalem [1] sous le nom de Judas, fils de Siméon et de Anne, petit-fils de Zachée. Il devient rabbin de la synagogue locale. Dans l’année 326, l’impératrice Hélène, mère de Constantin, se rend à Jérusalem pour trouver la Vraie Croix [2]. Là, elle apprend que Rabbi Juda connaît l’endroit où la Croix a été enterré, là où avait été crucifié le Christ.

Judas ne veut pas divulguer les renseignements en sa possession, mais au bout de 6 jours dans une citerne vide, sans eau ni nourriture, il révèle son secret à l’impératrice.

Le jour de la découverte de la Croix, le 3 mai 326, après avoir vu le retour à la vie d’un mort après le contact avec la Vraie Croix, Judas se converti au christianisme et fut baptisé par saint Macaire, évêque de Jérusalem, en présence d’Hélène, et prend le nom de Kyriakos.

Dès lors, Ciriaque se plonge dans l’étude des Évangiles et la propagation de la Foi. En 327 le pape Sylvestre 1er le consacre évêque de Jérusalem [3].

Selon la tradition hagiographique, en 363 l’empereur Julien aurait exigé du nouvel évêque qu’il sacrifie aux dieux païens. Devant son refus, il lui aurait fait couper la main droite.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia/ Portail du christianisme/ Martyr chrétien/ Cyriaque de Jérusalem

Notes

[1] Ville du Proche-Orient que les Israéliens ont érigée en capitale, que les Palestiniens souhaiteraient comme capitale et qui tient une place centrale dans les religions juive, chrétienne et musulmane. La ville s’étend sur 125,1 km². En 130, l’empereur romain Hadrien change le nom de Jérusalem en « AElia Capitolina », (Aelius, nom de famille d’Hadrien ; Capitolina, en hommage au dieu de Rome, Jupiter capitolin) et il refonde la ville. Devenue païenne, elle est la seule agglomération de la Palestine à être interdite aux Juifs jusqu’en 638. Durant plusieurs siècles, elle est simplement appelée Aelia, jusqu’en 325 où Constantin lui redonne son nom. Après la conquête musulmane du calife Omar en 638, elle devient Iliya en arabe, ou Bayt al-Maqdis (« Maison du Sanctuaire »), équivalent du terme hébreu Beit ha-Mikdash (« Maison sainte »), tous deux désignant le Temple de Jérusalem, ou le lieu du voyage et d’ascension de Mahomet, al-Aqsa, où se situait auparavant le temple juif

[2] La Vraie Croix, dite également Sainte Croix, serait la croix sur laquelle Jésus-Christ a été crucifié. Selon une tradition chrétienne qui remonte à la fin du 4ème siècle, c’est la mère de l’empereur Constantin 1er, l’impératrice Hélène, qui aurait découvert la Croix de Jésus ainsi que celles des deux larrons, lors d’un pèlerinage en Palestine entrepris en 326. Ce récit central de la légende constantinienne lance le culte de la « Vraie Croix » qui devient dès lors l’une des principales reliques de la Chrétienté, faisant l’objet d’une vénération particulière. Des reliquaires portant le nom de staurothèques sont spécialement fabriqués pour abriter les fragments.

[3] Dans la tradition chrétienne, l’Église de Jérusalem est l’appellation de la première communauté chrétienne locale avant celles de Constantinople, d’Antioche, de Rome et d’Alexandrie (Pentarchie).