Né à Dresde [1], deuxième fils de l’électeur Jean-Georges III et de la princesse Anne-Sophie de Danemark .
Le 20 janvier 1693 il épouse Eberhardine de Brandebourg-Bayreuth , fille de Christian II Ernest de Brandebourg-Bayreuth .
En 1694, à la mort de son frère aîné Jean-Georges IV , il devient prince électeur de Saxe [2], comte palatin de Saxe [3] et margrave [4] de Misnie [5].
En 1696, à la mort du roi de Pologne Jean III Sobieski , Frédéric-Auguste se convertit au catholicisme et se porte candidat au trône de Pologne. En 1697, avec le soutien du tsar Pierre 1er, il est élu roi de Pologne contre le candidat du roi Louis XIV, le prince de Conti François Louis de Bourbon .
Allié de la Russie, il est chassé par les armées du roi Charles XII de Suède en 1704, mais rétabli par le tsar après la bataille de Poltava [6] en 1709. Il se maintient sur le trône jusqu’à sa mort, le 1er février 1733.
Le cœur du roi repose à Dresde et son corps à Cracovie [7].
Protecteur des arts, grand mécène, il fait de sa capitale Dresde la Florence de l’Elbe. Il s’intéresse également aux sciences et possède, outre son musée personnel le “Grünes Gewölbe”, un cabinet de curiosités, contenant notamment une collection de 351 échantillons de bois qui lui avait été fournie en 1729 par Christian Clodius , recteur du Gymnasium [8] de Zwickau [9].
C’est sous son règne que le secret de la porcelaine dure est découvert par l’alchimiste Johann Friedrich Böttger , qu’il avait fait enfermer. L’électeur établit une manufacture à Meissen [10], qui fait la renommée de la porcelaine de Saxe.
Selon certaines sources, il aurait fait interdire les loges maçonniques.