Né à Liège [1], il vient s’installer à Paris en 1626 et obtient sa naturalisation en 1650.
Il grave des médailles, art dans lequel il excelle et obtient la protection de Richelieu qui le nomme“ Conducteur Général des Monnaies et Graveur des poinçons”. En 1640, il est choisi pour graver les nouvelles monnaies de la réforme de Claude de Bullion . En 1647, il devient contrôleur et graveur général des monnaies de France. En 1664, il est reçu membre de l’Académie royale de peinture et de sculpture [2].
Il est le premier à généraliser la frappe au balancier des monnaies françaises.
Cette technique mécanique remplace la frappe au marteau manuelle et permet de produire des pièces d’une qualité plus régulière. Expérimentée dans les années 1580, sous le règne de Henri III, la frappe au balancier permet à Jean Varin de produire la série des Louis d’or, le magnifique écu de 60 sols ou écu blanc et ses sous-multiples avec le portrait de Louis XIII. Il gravera par la suite une partie des monnaies de Louis XIV, les portraits enfantins et juvéniles du roi soleil.
Il grava aussi de nombreuses médailles. Son art de la statuaire est moins connu. On peut voir quelques-unes de ses œuvres au château de Versailles. Son fils François lui succède au poste de graveur général.