Chevalier de la Table ronde [1] originaire de l’archipel des Orcades [2], il est le neveu du roi Arthur et le fils du roi Lot d’Orcanie et de Morgause . Il est aussi le demi-frère de Mordred et l’aîné d’une fratrie de chevaliers.
Gauvain est très souvent communément considéré comme le meilleur des chevaliers de la Table Ronde car il est fort et mesuré. C’est le chevalier modèle : en plus d’être un chevalier d’exception, il fait preuve d’une courtoisie exemplaire pour tous les autres chevaliers de son temps.
Gauvain porte fréquemment l’épée du roi Arthur : Excalibur. Gauvain est le cousin d’ Yvain qui est également pour lui un ami très cher. Gauvain est le seul chevalier de la cour d’Arthur, avec Yvain parfois, que l’on nomme monseigneur. Son cheval se nomme Gringalet. Gauvain a la particularité de voir sa force croître avec le soleil, celle-ci étant à son paroxysme aux heures de midi, avant de diminuer jusqu’à la tombée de la nuit.
Gauvain semble bien peu connu de nos jours, sa légende vivant dans l’ombre de celle de Lancelot du Lac, de Perceval ou du roi Arthur lui-même.
Gauvain est pourtant le héros de la plupart des aventures de la Table Ronde, et il est présenté dans presque tous les livres comme le parangon de la vertu chevaleresque. Il est très souvent dépeint dans les textes médiévaux comme un modèle de courtoisie et le champion par excellence des demoiselles en détresse. Il n’est d’ailleurs attaché à aucune femme en particulier, étant le défenseur des femmes en général. Son échec dans les aventures du Graal [3] et dans les quêtes spirituelles en général peut être attribué à cette réputation de chevalier trop galant faisant passer les valeurs et les plaisirs matériels avant la religion.
Une autre explication possible à son manque de notoriété est que dans les livres les plus connus à l’heure actuelle : la Quête du Saint Graal, le Lancelot en prose, et surtout le Roman du roi Arthur et de ses chevaliers de la Table Ronde de Thomas Malory, qui a profité de la naissance de l’imprimerie, Gauvain est un personnage d’arrière-plan, contrairement aux textes les plus anciens.
Il présente ainsi des affinités avec le dieu [4] dont il partage le nom, mais la christianisation des romans rend difficile une analyse plus poussée de ce personnage.