Elle travailla au sein des plus grandes compagnies théâtrales londoniennes à l’époque de la Restauration anglaise [1].
Elle exerça successivement ses talents à la “Duke’s Company” à partir de 1675, à la “United Company” de 1682 à 1695, puis fut membre à partir de 1695 de la tive icoopérandépendante d’acteurs appelée “la Betterton’s Company”, dont elle fut l’une des fondatrices.
Sa carrière sur scène débuta à peine à ses 15 ans après que des actrices professionnelles, pour la première fois, eurent remplacé les hommes déguisés jouant les héroïnes de Shakespeare. L’acteur Thomas Betterton affirma à propos d’Elizabeth que ses interprétations donnaient du succès à des pièces qui auraient dégoûté le lecteur le plus patient.
Une anecdote fréquemment rapportée voudrait que la jeune Barry, âgée alors de 17 ans, ait commencé par jouer d’une manière si médiocre qu’elle aurait été licenciée à plusieurs reprises, et qu’elle n’aurait acquis ses dons d’actrice qu’en fréquentant son amant, le comte de Rochester John Wilmot.
Elizabeth Barry parvint au sommet de sa carrière avec son interprétation triomphale du rôle de Monimia, l’héroïne pathétique de L’Orpheline ou le Mariage malheureux [2] de Thomas Otway .