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Frédéric 1er de Mantoue ou Frédéric 1er Gonzague

vendredi 8 septembre 2023, par lucien jallamion

Frédéric 1er de Mantoue ou Frédéric 1er Gonzague (1441-1484)

Troisième marquis de Mantoue

Fils aîné de Louis III de Mantoue et de Barbara de Brandebourg . Il a 38 ans lorsque son père meurt en 1478.

L’Italie septentrionale vit une période de calme depuis la paix de Lodi de 1454 [1] et l’engagement de non-agression pour 25 ans de la Ligue italique [2] à laquelle Louis III a adhéré.

La Quattrocento [3] vit ses plus belles années, et Mantoue [4] va en quelque sorte rivaliser avec Florence [5] en matière de mécénat artistique.

Andrea Mantegna, le peintre de la cour de Louis III, est là depuis 1460 et y reste jusqu’à sa mort en 1506. Les travaux de la basilique Sant’Andrea [6] commencés en 1472 continuent sous la direction de Luca Fancelli , élève et successeur de Leon Battista Alberti mort en 1472. Mais ce sont surtout les lettres qui attirent Frédéric, goût qu’il conserve de l’enseignement qui lui a été prodigué par Victorin de Feltre .

Son gouvernement ne dura que 6 années et il laissa le souvenir d’un honnête homme, généreux, à la fois amateur de livres et d’objets anciens mais également attaché à l’essor économique de sa ville et de son marquisat.

Frédéric 1er se maria, en 1463, avec Marguerite de Bavière, fille d’ Albert III, duc de Bavière-Munich et d’ Anne de Brunswick-Grubenhagen . Ils eurent 6 enfants

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Frédéric Ier de Mantoue Portail de la politique en Italie/ Catégories : Personnalité italienne du XVe siècle/ Maison Gonzague/ Marquis de Mantoue

Notes

[1] La paix de Lodi, signée le 9 avril 1454, mit fin à l’affrontement entre Venise et Milan qui durait depuis le début du Quattrocento (xve siècle italien). Elle fut conclue par Frà Simonetto da Camerino et signée dans le chef-lieu de la province de Lodi en Lombardie (Italie). La République de Venise, après l’infructueuse lutte contre Gênes pour le contrôle du commerce avec l’Orient, lutte dont le point culminant fut la désastreuse guerre de Chioggia (1378-1381), reporte son attention vers la terre ferme, cherchant à imposer à tout un chacun sa toute-puissance. Opposé aux visées expansionnistes de Venise, le duché de Milan, après une période d’incertitude consécutive à la mort de Jean Galéas Visconti, sut retrouver unité et énergie sous Philippe Marie Visconti. L’affrontement décisif entre les deux États survint à Maclodio en 1427 : Venise, soutenue par Florence qui espérait une limitation de la puissance de son voisin Visconti, ne sortit victorieuse que grâce à l’action du condottiere Francesco di Bussone.

[2] La ligue italique est une alliance conclue à Venise le 30 août 1454 entre la République de Venise (la Sérénissime), le duché de Milan et la république de Florence. Cette ligue faisait suite à la Paix de Lodi signée quelques mois plus tôt en avril 1454. Proclamée solennellement le 2 mars 1455 avec l’adhésion du pape Nicolas V, d’Alphonse V d’Aragon, alors roi des Deux-Siciles, et de souverains d’États de moindre importance, elle mettait l’accent sur l’aide réciproque en cas d’atteinte à l’intégrité d’un des États-membres et prévoyait une trêve de 25 ans entre les puissances italiennes signataires, qui s’engageaient à respecter les frontières établies. Cette trêve de 25 ans subira une faille avec la Conjuration des Pazzi et, par la suite, avec la Conjuration des Barons et la Guerre de Ferrare. Les accords de défense de cette ligue serviront de base à la ligue de Venise, coalition anti-française de 1495.

[3] Le Quattrocento, est le 15ème siècle italien, succédant au Moyen Âge. C’est le siècle de la Première Renaissance, mouvement qui amorce le début de la Renaissance en Europe. Ce mouvement qui se caractérise en peinture par une rupture avec le goût byzantin régnant dans toute l’Europe, apparaît à Florence en premier lieu. À cette période a lieu un véritable bouillonnement culturel en matière d’art, dans les cités de Venise, Milan, Rome et Mantoue pour ne citer que les plus émergentes. On assiste à une véritable compétition des cités-États qui s’offrent les services d’artistes aux noms prestigieux. D’autres capitales italiennes, comme Bologne, Ferrare, Urbino, Bari, Pérouse, Padoue, Naples, Palerme et Ravenne, ont contribué aussi par leurs échanges nombreux, au renouveau artistique.

[4] Le duché de Mantoue était une principauté située en Lombardie, dans le nord de l’Italie actuelle, vassale du Saint Empire romain germanique. Créé en 1530 pour le marquis de Mantoue Frédéric II, le duché exista de 1530 à 1797. Le 2 avril 1707, les Autrichiens ont pris possession du duché, qui est passé ainsi de la Maison Gonzague, qui le gouvernait depuis sa création, aux Habsbourg, qui possédaient aussi le duché de Milan, et avec lequel il se trouvait en continuité territoriale.

[5] Florence est la huitième ville d’Italie par sa population, capitale de la région de Toscane et siège de la ville métropolitaine de Florence. Berceau de la Renaissance en Italie, capitale du royaume d’Italie entre 1865 et 1870

[6] La basilique Saint-André (Sant’Andrea en italien) est une des plus importantes églises de la ville de Mantoue. Plus grande église de la ville, œuvre de Leon Battista Alberti, elle fut achevée de nombreuses années après la mort de l’architecte, de manière pas toujours conforme aux projets originaux, mais conserve la dignité d’une basilique mineure. Dans la crypte se trouvent deux reliquaires avec de la terre imbibée du Sang du Christ, qui aurait été apportée par le soldat romain Longinus.