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Rotboald 1er de Provence ou Roubaud 1er

jeudi 1er juin 2023, par ljallamion

Rotboald 1er de Provence ou Roubaud 1er (mort en 1008)

Comte de Provence de 968 à 1008-Marquis de Provence de 993 à 1008

Fils de Boson II d’Arles et de Constance de Provence .

Peu de choses sont connues sur ce comte. Le comté de Provence [1] étant possession indivise entre les descendants de Boson II, il règne avec son frère Guillaume 1er le libérateur, qui se couvre de gloire en repoussant les Maures [2].

En 970, il souscrit avec son frère une charte de donation en faveur de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille [3], et en 990 une autre en faveur de l’abbaye de Cluny.

Il épouse une Emildis ou une Ermengarde peut-être fille d’Étienne de Gévaudan, vicomte de Gévaudan [4], et de sa première épouse Anne, et a 2 enfants

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia Rotboald Ier de Provence/ Portail de la Provence/ Catégories : Comte de Provence

Notes

[1] Le Comté de Provence est une ancienne principauté territoriale située à l’est du delta du Rhône. Il ne doit pas être confondu avec le marquisat ou le Duché de Provence. En 1019, Emma, comtesse de Provence, se maria avec Guillaume Taillefer, comte de Toulouse, transmettant les droits de la lignée de Roubaud à la maison de Toulouse. Le titre de marquis de Provence passa définitivement à cette maison à compter de 1093. En 1112, Douce de Provence, héritière des droits de la ligne de Guilhem, épousa Raimond Bérenger III, comte de Barcelone, qui devient Raimond Bérenger 1er de Provence. Les maisons de Toulouse et de Barcelone entrèrent alors en conflit pour le marquisat. Un traité fut conclu, en 1125, entre Raymond Bérenger et Alphonse Jourdain de Toulouse : par celui-ci, le comté de Provence fut divisé en un marquisat au nord de la Durance - attribué aux Toulouse - et un comté au sud, attribué à Barcelone. En 1193, Alphonse II de Provence épouse Gersande de Forcalquier, ce qui donne naissance au comté de Provence Forcalquier.

[2] Les Maures, ou anciennement Mores, sont originellement des populations berbères peuplant le Maghreb. Ce terme a changé de signification durant plusieurs périodes de l’histoire médiévale et contemporaine. À partir des conquêtes arabo-musulmanes du 7ème siècle, l’Empire arabe omeyyade, à l’aide du général berbère Tariq Ibn Zyad, conquiert l’Espagne, sous le nom d’Al Andalus. C’est le début de l’Espagne musulmane. À partir de cette époque, le terme « maure » va devenir un synonyme de « musulman », plus particulièrement de n’importe quel musulman vivant en Andalousie, qu’il soit d’origine berbère, arabe ou ibérique. Une population qui s’installera par la suite essentiellement au Maroc après la reconquête de l’Andalousie par l’armée espagnole.

[3] L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au ve siècle par Jean Cassien, à proximité des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels saint Victor de Marseille, qui lui donna son nom. L’abbaye prit une importance considérable au tournant du premier millénaire par son rayonnement dans toute la Provence. L’un de ses abbés, Guillaume de Grimoard, fut élu pape en 1362 sous le nom d’Urbain V. À partir du 15ème siècle, l’abbaye entama un déclin irrémédiable.

[4] Le comté du Gévaudan est une ancienne principauté féodale qui couvre l’ancien territoire de la tribu gauloise des Gabales. Le processus de féodalisation et la transmission du comté à des héritiers de plus en plus lointains, finalement le roi d’Aragon, aboutit à la réduction de l’autorité réelle du comte à quelques seigneuries autour de Grèzes (Lozère). Dans le même temps, l’évêque de Mende Aldebert III du Tournel se rend le seul maître de Mende et prête hommage en 1161 au roi de France Louis VII pour l’ensemble du Gévaudan. Lorsque Saint-Louis achète en 1258 au roi d’Aragon Jacques 1er ses droits sur le comté, se pose la question de définir les pouvoirs respectifs du roi de France et de l’évêque de Mende. L’acte de paréage conclu en 1307 entre Philippe Le Bel et Guillaume VI Durand, attribue finalement le titre de comte, à l’évêque mais partage les droits attachés au titre entre l’évêque et le roi, dont les représentants s’établissent à Marvejols. Cet accord assure jusqu’à la révolution au Gévaudan le statut d’une principauté ecclésiastique, comme c’est le cas également pour les comtés voisins du Velay et de Viviers (Vivarais).