Contemporain de l’empereur romain Tibère sa vie est très peu connue. Il a pu être considéré comme descendant de la gens Valeria par son père et de Fabius Maximus par sa mère. Il sert en Asie [1] sous Sextus Pompeius , consul en 14 puis est admis à la cour de l’empereur Tibère. Il rédige entre 24 et 31 son ouvrage Facta et dicta memorabilia [2], un recueil d’anecdotes destinées à nourrir la réflexion et le discours des orateurs et des philosophes.
Il a notamment puisé les exemples romains des guerres civiles dans le répertoire d’une littérature aujourd’hui disparue, celle des récits de la proscription, ce qui rend ses écrits précieux.
Son point de vue sur la guerre civile est néanmoins nuancé, et moral : cela peut s’expliquer d’une part par le patronage d’un descendant de Pompée et la pression qui pouvait s’exercer sur les historiens par Tibère et, d’autre part, sur l’exemple contemporain de Aulus Cremutius Cordus qui, pour avoir loué les assassins de César Brutus et Cassius, se vit ordonner le suicide en 25.