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Gyula de Transylvanie dit Gyula II

mercredi 27 octobre 2021, par ljallamion

Gyula de Transylvanie dit Gyula II

Chef tribal hongrois au milieu du 10ème siècle

Il descendait d’une famille dont les membres détenaient le titre héréditaire gyula qui était le deuxième rang parmi les dirigeants de la fédération tribale hongroise.

Selon les chroniques hongroises [1], l’ancêtre de sa famille était l’un des 7 chefs conquérants qui occupaient la Transylvanie [2] au moment de la conquête hongroise du Bassin des Carpates [3].

Ioannes Skylitzes dit Jean Skylitzès raconte qu’environ vers 952 Gyula a visité Constantinople [4], où il fut baptisé, et ou l’Empereur Constantin VII était présent. Il reçu également le titre honorifique de patrikios [5] à Constantinople.

Un évêque nommé Hierotheos l’accompagna à Turkia [6]. Ainsi Gyula qui reçu le nom de Stephen (Etienne), adopta la foi chrétienne orthodoxe byzantine.

P.-S.

Source : Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé Gyula II/Traduit par mes soins

Notes

[1] La Gesta Hungarorum est une chronique de l’histoire hongroise primitive écrite par un auteur inconnu. Elle est contenue dans un manuscrit écrit aux alentours de 1200. Elle est un mélange de traditions orales, de sources anciennes, et d’inventions de la part de son auteur. Le titre Gesta Hungarorum peut aussi se référer à la Gesta Hunnorum et Hungarorum, écrite par un autre auteur : Simon de Kéza.

[2] Le territoire de la principauté de Transylvanie a varié dans le temps : son cœur historique correspond à une région située à l’est de la Transylvanie actuelle, dans le centre de la Roumanie. La toponymie laisse penser que différentes ethnies y ont cohabité entre le 3ème et le 10ème siècle. S’y succédèrent des Huns (confédération à dominante turcophone), des Gépides (germanophones), des Avars (autre confédération turcophone), des Slaves (slavonophones), des Bulgares (confédération à composantes iranienne et turque), des Iasses (Alains iranophones). Selon la Gesta Hungarorum, Gelou aurait été le premier dux des Valaques et des Slaves de Transylvanie, vaincu et tué par les Magyars au 10ème siècle en 900 ou 903, et son duché se serait soumis au traité d’Esküllő (aujourd’hui Aşchileu, au nord-ouest de Cluj), mais la fiabilité de cette source est contestée. Quoi qu’il en soit, à partir du 11ème siècle, les Magyars, peuple parlant une langue du groupe finno-ougrien venu du nord de la Mer Noire (pays d’Etelköz) et installés à la place des Avars au centre du bassin danubien, étendent progressivement leur emprise jusqu’aux chaîne des Carpates, y compris sur les montagnes de l’Est (massif du Bihor), puis sur ce qui devient alors la Transylvanie

[3] La plaine de Pannonie est la partie centrale, au relief de plaine, de ce que les hydrographes appellent le bassin du moyen-Danube. En Hongrie, ce bassin est appelé tantôt « bassin pannonien » (improprement du point de vue historique car la Pannonie antique ne comprend que la partie sud-ouest du bassin du moyen-Danube sur la rive droite du fleuve) tantôt « bassin carpathique » (improprement du point de vue géographique, car les rivières issues des Carpates vont aussi de leurs versants extérieurs directement vers la mer Noire et vers le bassin du bas-Danube : le bassin « carpathique » dépasse donc très largement la plaine de Pannonie). Ces dénominations impropres proviennent du vocabulaire des historiens hongrois qui désignent le territoire de la Hongrie historique et ce qui s’y rapporte, par les adjectifs « pannonien » et « carpathique » pour en évoquer l’étendue ; comme l’ancien royaume de Hongrie était centré sur la plaine et l’englobait, elle est aussi appelée « grande plaine hongroise » (tout aussi improprement, car la plaine hongroise ne couvre pas toute la Hongrie)

[4] Constantinople est l’appellation ancienne et historique de l’actuelle ville d’Istanbul en Turquie (du 11 mai 330 au 28 mars 1930). Son nom originel, Byzance, n’était plus en usage à l’époque de l’Empire, mais a été repris depuis le 16ème siècle par les historiens modernes.

[5] patriciens

[6] Hongrie