Notes
[1] L’Historia regum Britanniae (en français : « Histoire des rois de Bretagne ») est une œuvre rédigée en latin entre 1135 et 1138, par l’écrivain gallois Geoffroy de Monmouth. Le texte présente une histoire légendaire des rois de l’île de Bretagne depuis Brutus, fondateur mythique de la lignée, jusqu’à Cadwaladr. On y trouve la première apparition de personnages marquants tels que Merlin ou Uther Pendragon.
[2] La famille Tudor est à l’origine d’une dynastie royale qui a donné son nom à la période de l’histoire anglaise située entre 1485 et 1603. L’ère Tudor marque la fin de la guerre civile qu’a constituée la guerre des Deux Roses et couvre le règne de 5 monarques qui ont contribué à faire de l’Angleterre une puissance européenne majeure. La dynastie Tudor ou maison Tudor (Tudur en gallois) est d’origine galloise et voit son origine remonter au 13ème siècle. Les deux principaux monarques, Henri VIII d’Angleterre et la reine Élisabeth 1ère, orchestrèrent la mutation du royaume d’Angleterre d’une arrière-cour européenne toujours plongée dans le Moyen Âge en un puissant État de la Renaissance
[3] La bataille de Heavenfield mit aux prises, l’armée northumbrienne d’Oswald de Bernicie aux Gallois de Cadwallon ap Cadfan, roi de Gwynedd. L’affrontement se solda par une victoire décisive d’Oswald. Les Annales Cambriae la datent de 631, sous le nom de Bellum Cantscaul. Bède le Vénérable l’appelle bataille de Deniseburna près de Hefenfelth, et la date de 634 ou 633.
[4] Le Gwynedd était un des royaumes ou principautés du Pays de Galles au Moyen Âge, appelé Vénédotie, Winet ou Norgalles au Moyen Âge. Il couvrait une partie du nord-ouest du pays autour de la Snowdonia et comprenait l’île de Môn (Anglesey). Ses dirigeants ont eu à plusieurs reprises le dessus sur leurs rivaux gallois. Les rois et princes de Gwynedd ont résisté longtemps aux projets de conquête des rois d’Angleterre.
[5] Le comté du Somerset en Angleterre du Sud-Ouest est limité au nord par la ville de Bristol et le Gloucestershire, le Wiltshire à l’est, le Dorset au sud-est et le Devon au sud-ouest. Il est en partie délimité au nord et à l’ouest par le canal de Bristol et l’estuaire du Severn. Sa frontière traditionnelle du nord est constituée par la rivière Avon mais la limite administrative a glissé vers le sud avec la création et l’expansion de la ville de Bristol et, plus tard, le comté d’Avon. Le chef-lieu du comté, Taunton, se trouve dans le sud.
[6] La Bretagne ou Britannie (Britannia en latin) est la province romaine qui, du premier au quatrième siècle, couvrait une partie de l’île de Grande-Bretagne correspondant à des territoires qui devinrent par la suite ceux de l’Angleterre, du pays de Galles et du sud de l’Écosse.
[7] Les Annales Cambriae sont un ensemble, compilé à partir de diverses sources, de chroniques galloises, rédigées en latin à St David’s, dans le royaume de Dyfed, au plus tard au 10ème siècle. Malgré leur nom, les Annales Cambriae ne traitent pas seulement du pays de Galles, mais également d’événements survenus en Irlande, en Cornouailles, en Écosse et en Angleterre, voire au-delà.
[8] L’Historia Brittonum est un ouvrage ayant trait à l’histoire de l’île de Bretagne, et notamment à celle du pays de Galles. Il est très difficile à dater, dans la mesure où il s’agit de juxtaposition de textes de différentes époques. Mais on peut considérer que le plus ancien date du 9ème siècle, et le plus récent du 11ème siècle.
[9] Aberffraw est un village du pays de Galles, situé sur la côte sud-ouest de l’île d’Anglesey, à l’embouchure de la Ffraw. Au Moyen Âge, Aberffraw est la capitale du royaume de Gwynedd jusqu’à sa disparition en 1282
[10] L’Anglesey est une île et un comté de l’extrême nord-ouest du pays de Galles, dont elle est séparée, au sud-est, par une mince étendue d’eau connue sous le nom de détroit de Menai que deux ponts enjambent. Connue sous le nom de Mona du temps des Romains, l’île d’Anglesey était associée aux druides celtes. Vers 61, le général romain Caius Suetonius Paulinus, puis en 78 le général Agricola, déterminés à saper leur autorité, attaquèrent l’île et détruisirent leur nemetons (temples et bosquets sacrés). L’île fut ensuite envahie par les Saxons au 5ème siècle, puis les Vikings au 9ème siècle et enfin les Normands qui la rattachent au royaume d’Angleterre.